Lumières sur les succès d’une fête réussie
L’édition 2017, très réussie, s’est achevée dimanche
La Fête des lumières s’est achevée dimanche soir sous la pluie et dans le vent. Une édition particulièrement réussie. 20 Minutes vous livre ses coups de coeur.
Bellecour, une promenade bucolique et inédite. Il faut bien l’avouer : chaque année, on avait cette impression récurrente que la place Bellecour était décidément bien difficile à habiller pendant la Fête des lumières. Les idées étaient là, l’enchantement souvent au rendez-vous. Mais il manquait ce petit quelque chose, capable de révéler toute la majesté des lieux. Cette fois, le pari est totalement gagné. L’équipe de Tilt a eu la brillante idée d’utiliser presque toute la place (ce qui manquait cruellement jusque-là) en faisant pousser un jardin extraordinaire peuplé d’arbre à papillons, d’immenses tiges et de bouquets de fleurs colorés. Une installation bucolique à travers laquelle il faisait bon se reposer.
Chevauchée fantastique à Fourvière. Rarement utilisé, l’amphithéâtre de Fourvière a été la (très) bonne surprise de cette année. Dans ce lieu chargé d’histoire, Damien Fontaine s’est inspiré d’une légende hindoue, racontant les pérégrinations d’un cheval magique. Le charme a rapidement opéré, d’autant que le spectateur était plongé dans une ambiance envoûtante dès l’entrée sur le site. Avant d’accéder à l’amphithéâtre, il pouvait admirer la mise en lumière du petit Odéon et regarder la fresque de lumignons réalisée sur la pelouse en contrebas.
Les Terreaux font leur cinéma. Toujours très attendu, le spectacle proposé aux Terreaux a encore fait mouche. Nathanaëlle Picot a eu la géniale idée de transformer les lieux en immense salle de cinéma en plein air, avec pour écrans la façade du Musée des Beaux-Arts et celle de l’Hôtel de Ville (qui aurait pu être encore plus utilisée). Un spectacle qui a du sens puisque, rappelons-le, le 7e art est né à Lyon.
Place de la République : ouvrez la cage aux oiseaux. C’était l’endroit idéal pour faire une pause et s’immerger dans une ambiance poétique et apaisante. Les Pikooks, couple d’oiseaux, ont virevolté tels des cerfs-volants au-dessus des roseaux, changeant de couleurs au gré des musiques, tout aussi reposantes. Simple mais efficace.
Saint-Jean, un classique. Pour être honnête, on s’est posé la question de mettre la cathédrale Saint-Jean dans notre classement car l’animation proposée nous a paru plus classique que ce que l’on a pu voir lors des précédentes éditions. Mais à bien y réfléchir, on s’est dit qu’on était devenu (un peu trop) exigeant au fil des années. Si les Lyonnais auront peut-être cette impression de déjà-vu, il faut bien reconnaître que les images projetées et les couleurs étaient tout simplement magnifiques.