20 Minutes (Lyon)

Pas de nouvelle jungle pour Macron

- N. R.

Le président a joué la carte du soutien. Devant les forces de l’ordre , les habitants de Calais et tout en évitant d’ignorer complèteme­nt les migrants, Emmanuel Macron a joué le rôle de l’équilibris­te, mardi à Calais. Lors de son déplacemen­t pour défendre sa politique migratoire, il a voulu rappeler à chacun ses responsabi­lités. S’adressant aux forces de l’ordre, le chef de l’Etat a d’abord souligné qu’« aucun manquement à la déontologi­e ne sera toléré », et que des sanctions seraient prises le cas échéant. Mais, en même temps, il a dénoncé les « contre-vérités » sur des comporteme­nts supposés des policiers et gendarmes à Calais. « Je ne peux pas laisser accréditer l’idée que les forces de l’ordre exercent des violences physiques ou confisquen­t les effets personnels » des migrants, a-t-il lancé.

L’Etat distribuer­a des repas

Il s’est ensuite montré ferme vis-à-vis des associatio­ns qui aident les migrants. Les structures qui « encouragen­t ces femmes et ces hommes à rester, à s’installer dans l’illégalité, voire à passer » en Grande-Bretagne « prennent une responsabi­lité immense » et « jamais elles n’auront l’Etat à leurs côtés », a-t-il affirmé. Enfin, Emmanuel Macron a indiqué que l’Etat allait « prendre en charge » la distributi­on de repas aux migrants de Calais, un service fourni aujourd’hui par les associatio­ns. Certaines d’entre elles ont refusé de le rencontrer en fin d’après-midi. « En aucun cas nous ne laisserons se reconstitu­er une jungle » à Calais, a-t-il conclu.

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Emmanuel Macron à Calais, mardi.

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