« Je voulais qu’il y ait un truc entre le tatoueur et moi »
Kad Merad est le parrain de la 8e édition du Mondial, à Paris de vendredi à dimanche
Trois jours, 420 artistes de 40 pays et des millions de coups d’aiguille. De vendredi à dimanche, la Grande Halle de la Villette, à Paris (19e), accueille la 8e édition du Mondial du tatouage*. « The place to be » du week-end, a expliqué à 20 Minutes le tatoueur Tin-Tin, l’organisateur de cet événement, où « tous les cadors de la planète » seront réunis. L’occasion d’assister à des concours de tatouage entre les meilleurs tatoueurs du monde, à des concerts (Mass Hysteria, Graveyard…) et de se faire tatouer. Mais ce n’est pas tout. Les visiteurs présents dimanche auront probablement la chance de croiser le regard du parrain de cette édition, Kad Merad. Après Maïtena Biraben en 2017, c’est au tour du comédien d’incarner le Mondial du tatouage. Car oui, Kad est tatoué, et c’est aussi un très vieil ami de Tin-Tin. « Tin-Tiinn! Tin-Tiinn! Ça fait combien de temps qu’on se connaît? Vingtcinq ans ? hurle l’acteur de “Baron noir” lors de la soirée assourdissante du lancement du Mondial fin janvier, à Paris. Excusez-moi, je crie. On s’est rencontré grâce à Florent, un ami chanteur… » Florent? Florent Pagny. « On était copain, on se voyait beaucoup à l’époque, précisera plus tard Tin-Tin, on sortait souvent ensemble, on allait chez les parents de Florent, à la pêche… » De fil en aiguille, la rencontre débouche sur une franche amitié et sur une oeuvre indélébile. « J’ai eu envie de me faire piquer par quelqu’un, mais il fallait qu’il y ait un vrai truc entre le tatoueur et moi », explique Kad Merad.
Dragon et lampe d’Aladdin
L’acteur a donc une partie du bras tatouée. Le dessin ? Une lampe d’Aladdin d’où sort de la fumée, qui se transforme en danseuse du ventre, le tout enveloppé d’un dragon. La signification ? « Je suis né l’année du dragon, explique l’acteur, Tin-Tin aime beaucoup les faire, et il est très bon. La fumée qui devient une danseuse, ça c’est pour mon côté un peu oriental, né en Algérie. » Vingt ans plus tard, le tatoué semble toujours aussi ravi. A tel point qu’un petit frère pourrait débarquer : « Je n’en ai pas d’autres, mais ça viendra. J’ai un autre projet avec Tin-Tin. » Nous n’en saurons pas plus. Et pour ceux qui aimeraient entrapercevoir le « dragon-lampe d’Aladdin-danseuse du ventre », et bien d’autres tatouages, rendez-vous au Mondial.
* 211, avenue Jean-Jaurès à Paris. 20 €/32 € vendredi et samedi, 18 €/27 € dimanche (gratuit pour les moins de 12 ans).