Les Lyonnais auront tous leur coin de verdure
Trente-deux millions d’euros seront investis d’ici à 2020 dans l’aménagement des espaces verts
Avec 9,6 millions d’euros investis depuis le début du mandat pour développer la nature dans la cité, la ville de Lyon souhaite poursuivre son engagement en aménageant de nouveaux coins de verdure d’ici à 2020, notamment dans des quartiers qui en sont dépourvus. Elle prévoit d’investir pour cela 32 millions d’euros.
Environ 300 parcs et jardins
Exemple avec le 3e arrondissement, dans le coeur du quartier de Lacassagne, où a été réalisé le « parc Zénith ». Un nouvel espace vert de huit hectares qui doit ouvrir au mois de juin. « Cela témoigne notamment de la volonté de créer une ville toujours plus verte », insiste Alain Giordano, adjoint au maire de Lyon chargé des espaces verts. Depuis plusieurs années, chaque nouvelle opération d’urbanisme menée dans les quartiers est une «opportunité» pour planter et verdir la ville. Avec 500 hectares d’espaces verts et environ 300 parcs et jardin, chaque Lyonnais disposerait d’un espace nature à moins de 300 mètres de son domicile, selon la mairie. Bientôt s’ajouteront le parc du Champ à Confluence, le parc Elise-Rivet dans le 5e arrondissement et toute une série d’opérations programmées jusqu’à la fin du mandat. « Tous ces coins de verdure contribuent à l’amélioration de l’activité physique par le biais d’équipements appropriés dans ces espaces ou juste par la motivation des usagers à aller courir », explique Sophie Pamies, directrice de l’écologie urbaine à la ville de Lyon, précisant que les économies en matière de soins s’élèveraient à 340 € par personne et par an, lorsque le public dispose d’un espace vert près de chez lui. Du côté psychologique, les bénéfices pour la population ne sont pas neutres. « Une étude anglosaxonne a prouvé que des images de bois et de verdure offraient un sentiment réparateur et une récupération plus rapide après un certain stress », poursuit Sophie Pamies. Pour renforcer le bien-être de ses citadins, Lyon promet également 300 kilomètres de pistes cyclables à la fin du mandat, soit le double d’aujourd’hui, pour relier notamment tous ces coins de verdure.