L’OM y a cru, mais à la fin, c’est le PSG qui gagne (0-2)
Football Le PSG, vainqueur de l’OM (0-2), peut remercier Mbappé, entré en cours de match
Les adolescents n’aiment pas les dimanches en famille. Alors, ils font la gueule, sur le canapé, pendant que les autres font semblant de s’amuser. Dans cette histoire, l’ado, c’est Mbappé. Le canapé : le banc de touche du Vélodrome. Sauf que, dans la réalité, l’ado s’est bougé les fesses. Et le score du match a un peu changé (0-2).
˃ Neymar agace. Il est effectivement très énervant, avec cette tendance à tenter systématiquement le geste beau mais idiot : reprise façon sepak takraw ou coup du sombrero. Mais il y a une chorégraphie plus fatigante, encore, que les arabesques de Neymar. Un enchaînement qu’on a vu mille fois : des excités qui piquent un sprint dans le virage, les flics et les stadiers qui accourent. A la fois idiot et moche, comme la célébration de Draxler, auteur du but du break (95e).
˃ Marseille à pile ou face. L’an dernier, au même endroit et à la même heure, l’OM avait concédé un surprenant match nul (2-2). Au Parc, pour la première de Rudi Garcia ? Même tarif (0-0). Le coach marseillais a tenté la même stratégie. Un plan de jeu minimaliste, de l’agressivité, quitte à ce que l’équipe soit coupée en deux et qu’elle risque, à chaque seconde, d’exploser en vol. Ça offre aussi de jolies fulgurances. Offensives, comme ce coup franc de Payet sorti par Areola (57e) ou cette mine d’Amavi (78e). Défensives, comme ce sauvetage sur la ligne de Strootman (45e) ou cette parade de Mandanda sur une frappe sèche de Meunier (76e). Emotionnelles, quand l’arbitre refuse (à tort ?) l’égalisation marseillaise (86e).
˃ Et puis ça casse. Passement de jambes, crochet à gauche, à droite : Kylian Mbappé. Vous allez dire qu’on fait trop de références musicales et qu’on a trop écouté Vegedream. On a aussi beaucoup écrit sur le prodige du football français. Et parfois, le mieux est de faire simple. Soixantesixième minute de jeu, il part dans la profondeur, fait de Kamara sa chose. Mandanda s’écroule et la fête est finie.