20 Minutes (Lyon)

L’avant-derby, « un moment important » pour les fans

Foot Les supporters ont pris l’habitude de soutenir les leurs avant les OL-ASSE L’agenda du week-end

- Jérémy Laugier

La programmat­ion inhabituel­le d’OLASSE, ce vendredi (21 h), bouleverse les habitudes d’avant-derby. Traditionn­ellement, plusieurs centaines de supporters lyonnais se rendent au dernier entraîneme­nt de leur équipe avec banderoles, chants et fumigènes. Dans le camp d’en face, le départ en bus des joueurs vers Lyon est devenu le théâtre d’une immense liesse populaire. Cette année, rien de tout ça.

Fousseni Diawara

« Ces entraîneme­nts ont perdu la spontanéit­é des premières fois, mais ça reste un moment très important pour les groupes de supporters, explique Richard, un habitué du virage

Partagez une séance de cinéma en famille

L’une est non-voyante et réservée, la seconde pétillante et délurée. Ensemble, Mimi et Lisa, deux petites filles, vont vivre d’incroyable­s et amusantes histoires. Ce weekend, les familles pourront se plonger dans la magie de Noël en venant découvrir, au Comoedia (VIIe) les aventures de Mimi et Lisa. Quatre courts-métrages réalisés par la Slovaque Katarina Kerekesova à découvrir dès 5 ans.

De 4 € à 8,80 €.

Patinez dans une ambiance dancefloor

Un DJ aux manettes, des jeux de lumières… Ce vendredi, de 20 h 30 sud. On sentait aussi que ça marquait les joueurs. » Un moment fort, exacerbé par les interdicti­ons de déplacemen­t ces dernières années. Avant le derby de novembre 2013 dans le Chaudron (1-2), les supporters avaient ainsi offert des baskets avec l’inscriptio­n Bad Gones à Rémi Garde et des écharpes à tout son staff.

Une dizaine d’années plus tôt, l’ancien latéral droit lyonnais Jean-Marc Chanelet garde en tête «des entraîneme­nts particulie­rs, avec des supporters à 23 h 30, la patinoire Baraban (IIIe) organise une soirée dancefloor. L’occasion de venir patiner, entre amis, en couple ou en solo, sur des tubes modernes et entraînant­s.

Le créateur de « Lou » en dédicaces

Les filles en raffolent. Que ce soit en BD ou en série télé, l’amusante collégienn­e Lou fait un carton auprès des 7-12 ans. Pour la sortie du dernier tome En route vers de nouvelles aventures, le dessinateu­r Julien Neel, qui imagine les aventures de cette petite fille qui vit seule avec sa maman, sera en dédicace à la librairie Expérience (IIe) ce vendredi, de 15 h à 18 h. escaladant les barrières et allumant des fumigènes». Et oui, déjà. « Le derby approchait et ils nous le faisaient bien savoir, sourit-il. C’était comme une piqûre de rappel sur les enjeux de ce match.»

Du côté de l’ASSE, l’absence de supporters à Gerland puis au Parc OL, comme ce vendredi, a, là aussi, rendu essentiell­e la tradition du départ du bus des joueurs depuis le centre d’entraîneme­nt. Plus d’un millier de fans ont parfois pu être présents pour ce

rendez-vous. « C’était vraiment impression­nant, confie l’ex-défenseur des Verts Jonathan Brison [de 2012 à 2016]. On comprend à quel point ce match touche tout le départemen­t. On sait qu’il ne faut pas se louper. » Fousseni Diawara, latéral stéphanois de 2002 à 2008, se souvient de déplacemen­ts «vraiment spéciaux» en bus pour effectuer la soixantain­e de kilomètres jusqu’à Gerland : « On avait droit à des coups de klaxon, des maillots verts brandis partout, des tags sur les ponts, il y avait une adrénaline énorme. Cela avait un vrai impact sur nous tous. Les supporters sont garants de l’héritage du derby. Ils défendent leur ville et même leur identité via le derby. Pour ce match, on sait qu’on se bat avant tout pour leur honneur. »

« Les supporters sont garants de l’héritage du derby. »

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En février, les fans des Verts attendaien­t le bus à la sortie de l’entraîneme­nt.

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