Manifestation
Ils voulaient faire entendre leur colère. C’est réussi. Dès le début de matinée mercredi, une cinquantaine d’ambulanciers ont manifesté dans l’agglomération lyonnaise, perturbant fortement la circulation.
Les manifestants, mobilisés contre l’une des mesures de la loi de financement de la sécurité sociale, qui modifie les conditions de recours aux transports sanitaires, ont dès 7 h investi le quartier de Gerland, dans le 7e arrondissement. Puis, en pleine heure de pointe, ils ont mené une opération escargot, scindés en deux groupes, occasionnant de nombreux embouteillages sur le périphérique Laurent-Bonnevay. Le trafic de plusieurs lignes de bus a également été perturbé sur les secteurs empruntés par le cortège de véhicules. Les manifestants, venus du Rhône, de la Drôme et de l’Ardèche, ont ensuite gagné l’hôpital Edouard-Herriot, devant lequel ils sont restés massés quelque temps, toutes sirènes hurlantes, avant de gagner la presqu’île en début d’après-midi.
A 14 h, des dizaines d’ambulances étaient stationnées place Bellecour, stoppées par la police. Les ambulanciers, qui espéraient interpeller le maire de Lyon, ont finalement été reçus par son chef de cabinet pour exposer leurs revendications. En attendant la date d’une entrevue avec Gérard Collomb, ils ont annoncé une nouvelle mobilisation le 3 décembre à Paris.