Rennes et Ben Arfa jouent un mauvais tour à l’OL (0-2)
Football Dans un jour sans, les Lyonnais ont été battus par le Stade Rennais (0-2) mercredi
L’OL a manqué une occasion en or de reprendre, seul, la deuxième place de la Ligue 1, mercredi contre Rennes (0-2).
Hatem Ben Arfa a attendu de revenir dans son club formateur pour signer son principal coup d’éclat de la saison. A la 41e minute de jeu, l’ancien dribbleur fou de Tola Vologe a hérité d’un ballon à 25 m, plein axe. Après s’être décalé sur le côté gauche, il a envoyé une superbe frappe dans le petit filet d’un Anthony Lopes mystifié (0-1). Peu avant, c’était déjà lui qui avait initié les deux principaux mouvements bretons, conclus par des maladresses de Jordan Siebatcheu (33e) et Ismaïla Sarr (35e). Aucun joueur de l’OL n’a effectué autant de différences qu’Hatem Ben Arfa mercredi, pas même un Nabil Fekir bien terne.
˃ Une dynamique lyonnaise (déjà) stoppée.
Sans le recours au VAR, Johan Hamel aurait donné un sacré coup de pouce d’emblée à l’OL, en sanctionnant un tacle parfait de Mexer sur Bertrand Traoré en pleine surface (5e). Le début d’une soirée galère pour les hommes de Bruno Genesio, qui restaient pourtant sur deux prestations convaincantes face à Manchester City (2-2) et à Lille (2-2). Sortie sur blessure rapide de Tanguy Ndombele (20e), 3-5-2 stérile et fragile, poteau de Bertrand Traoré (45e)… Tout allait de travers à Lyon, après une première demiheure de jeu correcte. Les alignements défensifs ont coûté cher, comme sur le contre breton conclu par Jordan Siebatcheu (0-2, 43e). Dépassé, Jérémy Morel a rappelé à quel point Fernando Marçal avait été précieux dans cette défense à trois lors des derniers matchs.
˃ De mauvais augure avant le Shakhtar.
Sortis sous les sifflets du Parc OL à 0-2 la pause, les partenaires d’Anthony Lopes sont revenus dans une ambiance à peine plus accueillante. Cette première défaite depuis le 7 octobre au Parc des Princes (5-0) n’est pas anodine, à une semaine du match décisif de Ligue des champions à Kiev, le 12 décembre contre le Shakhtar Donetsk. Hormis deux parades d’Abdoulaye Diallo face à Bertrand Traoré (57e) et Lucas Tousart (78e), Lyon était loin du compte.