Neymar « a très envie de revenir », assure Messi Le mauvais pas (de tir) des Bleues
Les étés se suivent et pourraient bien se ressembler au PSG. Jeudi, dans les colonnes de Mundo Deportivo, l’attaquant du Barça, Lionel Messi, a remis une pièce dans le dossier « Neymar en partance » de la capitale. « Il a très envie de revenir, il a toujours montré qu’il était désolé d’être parti », a déclaré le sextuple Ballon d’or, qui a évolué au côté du Brésilien entre 2013 et 2017.
« Je l’ai dit plusieurs fois, “Ney” est l’un des meilleurs joueurs du monde, et j’aimerais qu’il revienne, a poursuivi l’Argentin. Il joue à un très haut niveau. C’est un joueur différent, capable de créer des déséquilibres, fort dans les un-contre-un, et pour marquer.» Le n°10 catalan est également revenu sur l’épisode du départ de Neymar au PSG, qui a payé à l’été 2017 le montant de sa clause libératoire (222 millions d’euros), soit le transfert le plus cher de l’histoire du foot. « Ça a fait mal sur le moment, témoigne la “Pulga”. Nous avons essayé de le retenir. Neymar était l’un des meilleurs et il nous apportait beaucoup sur le terrain.»
« Relever la tête ». Hormis Anaïs Bescond, médaillée de bronze sur le relais mixte simple aux Mondiaux, jeudi, ce n’est pas la joie chez les biathlètes féminines. Le relais mixte plombé par Julia Simon et Justine Braisaz (une faute et huit pioches pour une 7e place finale), un sprint très décevant et surtout un individuel avec une seule Française dans le top 20 (Braisaz, 19e), c’est dur dur. A qui la faute ? «Le niveau de tir des Françaises est très aléatoire et ça procure un énorme sentiment de frustration, confie Marie Dorin, ancienne biathlète aujourd’hui consultante pour La Chaîne L’Equipe. On sait qu’elles ont le potentiel de faire bien mieux, en tout cas elles ne sont pas limitées par leur temps en ski.» En trois ans, les Bleues ont connu trois coachs de tir différents. « Je pense qu’elles ont confiance en leurs entraîneurs, qu’elles travaillent dans la bonne direction mais qu’en ce moment la spirale
« Elles travaillent dans la bonne direction, mais la spirale est compliquée.»
Marie Dorin, ex-biathlète
est compliquée», poursuit Marie Dorin. Enfin, la défaillance tricolore peut, aussi, s’expliquer par le manque de leadership. « Le paratonnerre chez les garçons, c’est Martin Fourcade. Là, les filles qu’on attend, ce sont les plus jeunes finalement», observe Sandrine Bailly, consultante pour Eurosport.