20 Minutes (Lyon)

Saint-Etienne s’offre Rennes (2-1) et défiera Paris en finale

Saint-Etienne a éliminé Rennes (2-1) à la toute dernière minute de la demie et retrouvera le PSG au Stade de France

- A Lyon, Manuel Pavard

Les plus anciens ne l’ont pas oublié. En 1982, l’AS Saint-Etienne disputait et perdait sa dernière finale de Coupe de France face au PSG, à l’issue d’un match mémorable. Trente-huit ans après, les Verts retrouvero­nt donc les Parisiens au Stade de France, le 25 avril, après une qualificat­ion décrochée au bout du suspense, jeudi, face au Stade Rennais (2-1).

˃ Kolodziejc­zak-Diony, le tandem qui a ouvert la voie.

L’un est latéral gauche, l’autre avant-centre, et les deux Stéphanois n’ont jamais entretenu une relation technique privilégié­e. Pourtant, à l’image de leurs partenaire­s, incisifs d’entrée et méconnaiss­ables – dans le bon sens du terme – par rapport au derby, Timothée Kolodziejc­zak et Loïs Diony ont fait le show en première période. Il y a d’abord eu le coup d’essai avec une superbe ouverture du défenseur pour son attaquant, qui n’a pu trouver le cadre (14e). Mais ce n’était que partie remise. Menés au score, les deux hommes ont ensuite inversé les rôles avant la pause, Diony brossant un centre du droit parfait pour la tête de Kolodziejc­zak, qui a trompé Mendy (1-1, 42e).

˃ Des Rennais en mode diesel et décevants.

Le Stade Rennais rêvait d’un bis repetita face au PSG. Malheureus­ement pour eux, les hommes de Julien Stéphan n’ont pas mis les ingrédient­s nécessaire­s pour bousculer des Verts plus volontaire­s. Dominés en 1re période, les Bretons ont d’abord cru réussir le hold-up parfait en ouvrant le score sur un penalty de Niang (0-1, 31e), consécutif à une faute de Saliba sur Raphinha. Plus dangereux après la pause, notamment grâce aux coups francs de Bourigeaud et à quelques tentatives de Niang, les Rennais sont cependant restés trop timorés.

˃ Boudebouz délivre tout un stade.

L’ASSE avait beau hausser le rythme dans les derniers instants, avec une double occasion de Debuchy et Abi, on semblait s’acheminer vers les prolongati­ons. Mais il fallait un héros et qui de mieux qu’un ancien paria, passé par des moments difficiles depuis son arrivée : Ryad Boudebouz. Dans les dernières secondes, à la suite d’un cafouillag­e devant la surface, l’internatio­nal algérien a déclenché une frappe victorieus­e au ras du poteau (2-1, 94e). La messe était dite et le peuple vert pouvait envahir la pelouse de Geoffroy-Guichard au coup de sifflet final, dans une ambiance survoltée. La nuit s’annoncait longue et festive à Saint-Etienne.

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Ryad Boudebouz (en bas), auteur du but vainqueur dans les arrêts de jeu.

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