Une élection avec ou sans surprise
Municipales Si à Grenoble et Saint-Etienne, le résultat paraît joué d’avance, la bataille pourrait être serrée dans d’autres villes de la région
D’une ville à une autre, l’ambiance ne sera pas la même en Auvergne RhôneAlpes au soir du second tour des élections municipales. Si dans plusieurs grandes communes, le scrutin s’annonce sans surprise, dans d’autres, il apparaît difficile de dire qui occupera le fauteuil de maire. 20 Minutes vous explique les enjeux du 28 juin.
˃ Une mission compliquée pour le maire sortant à Chambéry.
Chambéry (Savoie) fait partie des villes à scruter au soir du second tour. Maire depuis 2014, le sortant LR, Michel Dantin, est arrivé en tête au premier tour, avec 37,38% des voix. Derrière lui, Thierry Repentin (divers gauche, 22,63 %) et l’écologiste Aurélie Le Meur (22,46 %) ont annoncé la fusion de leur liste. Une alliance qui vient mettre en danger l’ancien député européen.
˃ Un second tour sans surprise à Grenoble.
Les jeux semblent faits à Grenoble (Isère). Le maire sortant écologiste, Eric Piolle, est arrivé largement en tête le 15 mars, en remportant 46,67 % des suffrages. Ses adversaires n’ont pas réussi à faire d’alliance en vue du second tour. Dans cette quadrangulaire, les électeurs pourront aussi choisir la liste de l’exmaire de Grenoble Alain Carignon, soutenu, mais non investi par LR (19,80 %), de la candidate LREM Emilie Chalas (13,75 %) ou de l’ancien socialiste Olivier Noblecourt (13,31 %).
˃ Triangulaire à Annecy, le maire sortant mal embarqué.
Maire UDI d’Annecy (Haute-Savoie) depuis 2007, Jean-Luc Rigaut, soutenu notamment par LREM, a beau être arrivé en tête (28,39%), l’issue du second tour risque de lui être moins favorable.
Deux adversaires, l’écologiste François Astorg (27,87 %) et la députée ex-LREM Frédérique Lardet (2150 %), ont fait alliance, multipliant mathématiquement les chances de ravir l’hôtel de ville. Arrivé quatrième le 15 mars (10,04 %), le candidat sans étiquette Denis Duperthuy sera au second tour.
˃ Le Républicain Gaël Perdriau en bonne voie.
A Saint-Etienne (Loire), le second tour devrait se dérouler sans surprise. Le maire LR Gaël Perdriau, à la tête de la ville depuis six ans, a enregistré une telle avance le 15 mars (46,88 %) que l’issue du duel l’opposant le 28 juin au socialiste Pierrick Courbon (21,30 %) semble sans suspense. Même si ce dernier a été rallié par le vert Olivier Longeon (12,42 %).
˃ Franck Reynier, maire depuis 2001, dans l’incertitude.
Trois candidats s’affronteront à Montélimar. Dans cette commune drômoise, la maire sortant Franck Reynier (24,16 %), qui souhaite rempiler pour un quatrième mandat, est arrivé en troisième position le 15 mars. Il a été devancé par Julien Cornillet (divers droite) et Catherine Coutard (divers gauche), qui ont remporté respectivement 34,22 % et 25,58 % des voix. Arrivée quatrième, la candidate LREM Alice Thourot ne se maintient pas. Avec le report de voix, la bataille s’annonce rude.