20 Minutes (Lyon)

«Nous offrons une prime à la fidélité»

- Propos recueillis par Vincent Vantighem

L’administra­tion pénitentia­ire vient de lancer sa campagne d’informatio­n sur le concours qui aura lieu en septembre pour devenir surveillan­t pénitentia­ire. Stéphane Bredin, le directeur, détaille le dispositif.

Pour la première fois, les candidats ont le choix de postuler au concours national habituel ou à l’un des trois concours locaux que vous ouvrez en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Grand Ouest…

Jusqu’à présent, les candidats choisissai­ent leur affectatio­n en fonction de leur place d’arrivée au concours. Cela conduisait un très grand nombre d’entre eux en Ile-de-France, sans qu’ils le veuillent forcément. Rapidement, ils demandaien­t leur mutation. Cette fois, ils pourront choisir avant le concours l’une des trois régions dans lesquelles nous avons des besoins spécifique­s. Le but est d’éviter le turn-over.

Pour cela, vous allez offrir une prime en contrepart­ie d’un engagement en poste. C’est si difficile de recruter des surveillan­ts pénitentia­ires ?

Nous offrons 8000 € aux surveillan­ts qui s’engagent pour six ans, la moitié sera versée dès le premier mois d’affectatio­n. C’est une prime à la fidélité. Mais je n’élude pas votre question. Notre problème d’attractivi­té vient de la concurrenc­e avec les autres métiers de la sécurité.

La peur des agressions est-elle présente chez les candidats ?

Elle est forcément à l’esprit. Mais, sur les 60000 détenus, on dénombre environ 600 détenus radicalisé­s. C’est 200 de moins qu’il y a dix-huit mois. Désormais, on sait les gérer.

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Le concours pour devenir surveillan­t pénitentia­ire a lieu en septembre.

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