Un grand OL croque les petits princes de Monaco (4-1)
Les Lyonnais ont littéralement étrillé les joueurs du Rocher dimanche soir (4-1) au Groupama Stadium
Et si cette semaine avait tout changé pour Lyon ? Après un début de saison vraiment galère en Ligue 1, l’OL s’est replacé en haut du tableau grâce à ses deux succès enchaînés à Strasbourg (2-3) et contre Monaco (4-1) dimanche soir.
˃ Les contre-attaques lyonnaises torturent l’ASM. Près de 28 % de possession, 4 tirs tentés… et 4-0 à la mi-temps ! La recette estivale des exploits européens de l’OL face à la Juve et à Manchester City a finalement trouvé sa version la plus éclatante en automne. Après une entame complètement à l’envers, durant laquelle Jovetic (3e) et surtout Fofana (11e) auraient pu ouvrir le score de la tête pour l’ASM, les Lyonnais ont martyrisé l’improbable alignement défensif des hommes de Robert Kovac, situés à 60 mètres de leur but. Bien qu’étouffé dans le coeur du jeu, où les non-titularisations de Bruno Guimaraes et Maxence Caqueret avaient de quoi surprendre, l’OL a donc excellé grâce notamment à ses deux principaux atouts offensifs, Memphis Depay, brillant dimanche (1-0, 11e), et Houssem Aouar (3-0, 40e). ˃ Karl Toko-Ekambi, la drôle de série. Auteur de deux buts lors de ses 21 premiers matchs à l’OL, l’international camerounais devenait clairement la risée des supporteurs lyonnais, avec ses huit mois de disette devant le but. Mais son enchaînement de deux doublés, à Strasbourg la semaine passée et dimanche (33e et 43e), l’a transfiguré. En deuxième période, Karl Toko-Ekambi s’est même fendu de deux caviars dont un n’a pas su profiter à un Moussa Dembélé en gros manque de confiance (78e et 81e). Ce qui n’est plus le problème de l’ancien buteur de Villarreal.
˃ Un bond au classement. Deux succès de rang en une semaine et voilà les Lyonnais passés, mine de rien, de la 14e à la 6e place, à seulement deux points du podium. Sans véritablement convaincre dans la maîtrise du jeu, l’OL de Rudi Garcia a donc rectifié le tir, avant d’enchaîner avec un choc à Lille et le derby. L’opportunité de le voir réaliser une saison pleine, sans disputer de Coupe d’Europe contrairement à tous ses concurrents directs, prend un peu plus de poids.