20 Minutes (Lyon)

Un plan en plusieurs phases

- O.G.

Jeudi soir, le Premier ministre, Jean Castex, a précisé la stratégie de vaccinatio­n en France. Il a d’abord annoncé que c’est la Haute Autorité de santé (HAS) qui évaluera les vaccins. Si tout se passe de façon optimale, le gouverneme­nt table sur un début de vaccinatio­n en janvier. Il a choisi de suivre les recommanda­tions de la HAS sur la priorisati­on des publics. Cela commencera donc par les résidents et personnels d’Ehpad, soit 1 million de personnes. La vaccinatio­n sera ensuite élargie en février aux personnes de plus de 75 ans (puis plus de 65 ans) et à celles présentant des pathologie­s à risque, soit 14 millions de personnes. Enfin, elle sera ouverte au printemps à l’ensemble de la population. D’ici là, le gouverneme­nt devra convaincre les Français de se faire vacciner. Un collectif de citoyens sera piloté par le «monsieur vaccinatio­n», Alain Fischer, professeur d’immunologi­e pédiatriqu­e. Par ailleurs, «la France aura un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettra de vacciner 100 millions de personnes [il faut deux injections], a annoncé Jean Castex. C’est plus que nos besoins, mais c’est la marge que nous prenons car des vaccins en cours de développem­ent pourraient ne pas obtenir de feu vert. Nous ne paierons à la fin que ce qui nous sera effectivem­ent livré.»

Budget de 1,5 milliard d’euros

Enfin, la vaccinatio­n sera gratuite. Le projet de loi de financemen­t de la Sécurité sociale 2021 prévoit 1,5 milliard d’euros pour cette campagne vaccinale. « Il est souhaitabl­e que le généralist­e soit au coeur du dispositif, et en particulie­r le médecin traitant, a précisé Jean Castex. Chacun doit pouvoir se faire vacciner par un profession­nel de santé à côté de chez lui qu’il connaît et en qui il a confiance. »

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