20 Minutes (Marseille)

Une journée sans fin de tournage

- Mélanie Wanga

Si vous pensiez que novembre était un peu frisquet, « Jour polaire » va vous faire changer d’avis. Pour l’équipe de tournage de cette coproducti­on franco-suédoise de luxe, l’expérience fut assez rude. Kiruna, ville minière de 18000 habitants, ne voit pas la nuit durant plusieurs mois. Ce décalage horaire extrême a mis la pression sur la santé psychologi­que (déjà délabrée) des héros, mais aussi sur celle des acteurs et technicien­s.

« Les deux premières semaines, c’était assez fou, je ne dormais pas, explique Leïla Bekhti, l’actrice principale. Et quand j’y parvenais, je mettais mon réveil à 4 h du matin parce que je ne comprenais pas que le soleil n’allait pas se coucher! » Mais l’équipe technique a utilisé à son avantage les conditions très spécifique­s de cette ville proche du cercle polaire. « Les quinze premiers jours ont été tournés complèteme­nt en extérieur, au moment du solstice d’été, explique Olivier Bibas, l’un des producteur­s de la série. On ne cherchait pas le soleil qui était haut, mais celui en ligne de crête pour l’avoir dans le cadre à chaque fois. Nos horaires étaient donc décalés, on faisait du 3 h de l’aprèsmidi 3 h du matin, en pleine nature. Il y a eu une perte de repères très forte pour l’équipe. » En plus de ce jour perpétuel, il a fallu composer avec des températur­es tournant autour de 0 °C sur l’année.

« Les deux premières semaines, je ne dormais pas. »

Leïla Bekhti, actrice

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L’intrigue est centrée sur les Samis, une ethnie marginalis­ée.

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