20 Minutes (Marseille)

Le téléphériq­ue, et si ça devenait automatiqu­e

C’est écologique, économique, rapide et en plus, la vue serait imprenable

- Basile Caillaud

Ce lundi, les élus marseillai­s votent le lancement d’une étude pour la mise en place d’un téléphériq­ue. Pourquoi ce mode de transport peut être une bonne idée pour la ville de Marseille ?

Ce n’est pas cher. « Ce mode de transport est peu cher au regard du nombre de kilomètres parcourus », expose Gérard Chenoz, adjoint au maire de Marseille. Quand une ligne de métro coûte au kilomètre 50 millions d’euros, celui du téléphériq­ue revient à 10 millions, grand maximum.

Ça pollue moins. « Le téléphériq­ue est une réponse pour lutter contre la pollution », estime encore Gérard Chenoz. Pour cause, un téléphériq­ue émet 10 g de gaz à effet de serre par kilomètre et par passager, quand le tramway en émet 17 g, le métro 23 g et le bus 76 g.

C’est « simple ». « Un téléphériq­ue, c’est quelques pylônes fixés au sol par quatre vis et un câble qui les relie », schématise Gérard Chenoz. Les travaux peuvent prendre plusieurs mois. La loi de transition énergétiqu­e, votée en 2015, facilite également l’implantati­on. Avant, un texte empêchait de survoler les propriétés sans expropriat­ion La vue sera imprenable. La ville de Marseille s’en défend : « Ce téléphériq­ue, s’il voit le jour, ne sera pas qu’un gadget pour touristes. » Peutêtre, mais la vue sur Marseille et la Méditerran­ée depuis les cabines entre le Vieux-Port (côté fort Saint-Nicolas) et Notre-Dame de la Garde est plus que prometteus­e. Ce sera rapide. Six minutes : c’est le temps qu’il faudrait pour relier le Vieux-Port à la Bonne Mère en cabine. Un gain de temps au trajet effectué à pied et aux 160 mètres de dénivelé qu’il faut avaler.

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 ??  ?? Grâce au téléphériq­ue, finie la montée des marches !
Grâce au téléphériq­ue, finie la montée des marches !

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