Ça se bouscule au portillon
Et un de plus sur la ligne de départ. L’écrivain et cinéaste Alexandre Jardin a annoncé, samedi sur FranceInfo, qu’il se présentait à l’élection présidentielle. Le fondateur du mouvement citoyen Bleu Blanc Zèbre a expliqué être le candidat de l’appel des mouvements citoyens, dont son mouvement fait partie. Il rejoint les 80 personnes qui ont annoncé leur candidature. Tous doivent recueillir 500 signatures d’élus locaux pour être qualifiés par le Conseil constitutionnel. Un obstacle quasi insurmontable pour nombre de candidats sans parti, ni réseau d’élus. Alors pourquoi se lancer? Les motivations sont très diverses, souligne Alexandre Eyries, enseignantchercheur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Bourgogne-Franche-Comté. « C’est à mon avis un signe du malaise de la démocratie française. On se déclare candidat à la présidence pour promouvoir des idées la plupart du temps progressistes, mais aussi, souvent, pour se faire mousser… » Seulement une quinzaine de prétendants peuvent espérer obtenir les précieuses signatures (François Fillon, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon). Pour le candidat du PS et de ses alliés, il faudra attendre la primaire de la gauche. De son côté, Emmanuel Macron affirme pouvoir obtenir ces précieux parrainages. Parmi ceux qui ne sont pas officiellement candidats en ce début décembre, le président du Modem, François Bayrou, pourrait se qualifier, tout comme le président des centristes de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. La recherche des 500 signatures devrait être plus difficile pour Yannick Jadot (EELV), Nathalie Arthaud (LO), Philippe Poutou (NPA) et Jacques Cheminade (SP), voire impossible pour Alexandre Jardin ou François Asselineau (UPR).