20 Minutes (Marseille)

Les quartiers Nord pas convaincus par le projet capitale

Le Français, qui a fêté ses 30 ans cette année, aborde sa nouvelle saison

- Propos recueillis par William Pereira

Ce n’est pas encore un ancêtre, mais disons qu’il a roulé sa bosse sur le circuit ATP. Richard Gasquet, qui a eu 30 ans cette année, a accordé un entretien à 20 Minutes à l’aube de sa nouvelle saison, durant laquelle le Biterrois défendra son titre à l’Open Sud de France de Montpellie­r du 5 au 12 février face à Marin Cilic ou Jo-Wilfried Tsonga.

Quand et où avez-vous repris l’entraîneme­nt ?

Autour du 20 novembre. Ça faisait longtemps que je n’avais pas repris aussi tôt. J’ai eu le temps de me reposer, de me remettre des petits pépins musculaire­s pour repartir vite. J’ai choisi Barcelone pour Sergi (Bruguera, son entraîneur), mais aussi parce qu’il y a de bonnes conditions climatique­s. Là-bas, il ne fait pas froid, donc je peux bien jouer et bien bouger dehors.

Qu’avez-vous travaillé jusqu’ici et quels sont vos objectifs pour la suite de cette pré-saison ?

On a déjà bien travaillé pour éviter de nouvelles blessures. J’ai fait pas mal de renforceme­nt musculaire au niveau du bas du dos. C’est important, car c’est quelque chose qui m’a pas mal gêné ces derniers temps. Il y a encore trois grosses semaines d’entraîneme­nt. L’objectif, c’est d’être déjà au top pour l’Open d’Australie, qui est la première grosse étape de la saison.

Vous arrivez à un âge charnière (30 ans) où vous devez gérer un certain déclin physique… (Il coupe)

Ça va, il reste du temps ! Pour le moment, je réussis à prendre du plaisir, je me sens bien. Et puis regardez, Wawrinka a un an de plus que moi et il est capable de gagner des tournois du Grand Chelem, d’enchaîner à un gros rythme et à un haut niveau. Je pense qu’il me reste encore trois ou quatre saisons au plus haut niveau.

« Toute l’équipe, leaders compris, est motivée pour la Coupe Davis. »

Vous citez Wawrinka et ses Grands Chelems. Vous y croyez encore ?

Evidemment, j’ai encore des ambitions pour les grands tournois, les Grands Chelems, la Coupe Davis. Roland-Garros est le plus important pour moi et je suis très content d’avoir atteint les quarts de finale cette année. L’idée, c’est d’essayer de faire mieux. Pareil pour l’Open d’Australie, où j’ai souvent atteint les 8es de finale.

Qu’a-t-il manqué à la France cette année pour gagner la Coupe Davis ?

On a manqué de chance avec les blessures de nos cadres au mauvais moment : la demi-finale contre la Croatie.

Vous avez parlé avec Yannick Noah de l’année prochaine ?

Oui. Toute l’équipe, y compris les leaders, est vraiment à dispositio­n et motivée pour essayer de faire mieux que cette année et si possible s’imposer. C’est le but, de toute façon.

 ??  ?? Le Biterrois estime qu’il a encore trois ou quatre belles années devant lui.
Le Biterrois estime qu’il a encore trois ou quatre belles années devant lui.

Newspapers in French

Newspapers from France