Stars, seconds rôles… si Paris nous était conté
La saison du PSG, qui affronte Nice, est pleine de péripéties
Non, aucun film sur le PSG cuvée 2016-2017 ne sortira au cinéma. Si elle ne s’annonce pas comme la plus fructueuse de l’ère qatarie, cette saison est, sans conteste, celle qui a offert le plus d’émotions et de retournements de situations aux supporters parisiens. De la large victoire contre Lyon, au Trophée des champions, à la qualification en finale de la Coupe de France, en passant par la remontada, le suspense en L1, les épisodes Aurier et Ben Arfa… Paris est une vraie tragi-comédie.
Deux artistes sur le banc
« C’est un peu la saison de trop d’une série qu’on aime, qu’on regarde encore, mais qui nous émerveille moins qu’au début. Monaco, à l’inverse, c’est plus frais, tu as envie de voir le prochain épisode », commente Fabien Onteniente, réalisateur et supporter parisien. Si, sur le terrain, on s’est parfois ennuyé, hors du rectangle vert, c’est autre chose. Le réalisateur de 3 Zéros a pris son pied à suivre la vie de son club de coeur : « Le côté marrant, c’est que tu as un entraîneur basque, un directeur du football néerlandais qui ne connaît rien au club et un président très “cliché”. » « Si ce PSG était un film, ce serait une comédie italienne d’une certaine époque, un peu plus amère que ce qu’on peut voir actuellement. Ou alors une comédie kitsch ratée », reprend Onteniente. Ratée, jusque dans la réalisation. « Il y a un entraîneur qui dispose de deux grands artistes : Ben Arfa et Pastore. Il ne les fait presque jamais jouer. C’est comme payer des grands acteurs pour un tournage et les couper au montage au bout du compte. » Vu comme ça, c’est vrai que ça picote un peu.