La ville s’organise pour ne pas se faire pigeonner
Le huitième pigeonnier contraceptif de Marseille a été inauguré
Deux pigeons s’aimaient d’amour tendre… mais pas trop. Un pigeonnier contraceptif a été inauguré dans le 12e arrondissement afin de réduire le nombre de pigeons. Explications.
V Quel est le problème ? Selon l’adjoint au maire chargé de l’animal dans la ville, Guillaume Jouve, il s’agit d’instaurer « une politique de coexistence pacifique entre le pigeon et l’homme ». Dans un communiqué, la ville précise qu’elle fait face à une « surpopulation des pigeons », malgré un arrêté municipal interdisant formellement de nourrir ces oiseaux. Un phénomène qui « engendre des conséquences néfastes sur l’environnement, telles que la dégradation des infrastructures, des nuisances sonores », selon le communiqué, sans compter « les risques sanitaires ». V Qu’est-ce qu’un pigeonnier contraceptif ? Cette cabane en bois plantée dans un coin du parc de la Mirabelle peut accueillir jusqu’à cent pigeons. Les oiseaux sont capturés et
placés en quarantaine dans le pigeonnier. Des techniciens se chargent de secouer les oeufs pour stopper leurs développements, à raison d’un oeuf sur deux. Une méthode présentée par la ville comme relativement douce.
V Pourquoi dans des jardins? Les huit pigeonniers contraceptifs sont situés dans des espaces verts. Objectif : optimiser les chances de plaire à ces petites bêtes, dans un endroit à l’abri du vent et ensoleillé l’été. Autre avantage : la ville espère que, ainsi, ces oiseaux investissent plus souvent les arbres que les trottoirs.