20 Minutes (Marseille)

Macron sur la bonne voie

Parité, renouvelle­ment... LREM veut tenir ses promesses

- Laure Cometti avec Coralie Lemke

Au lieu des 577 noms promis, un pour chaque circonscri­ption française, La République en marche (LREM) a dévoilé, jeudi, une liste de 428 candidats investis pour les législativ­es*. Emmanuel Macron s’était engagé à respecter la parité entre les candidats et à choisir autant de personnes issues de la société civile que de personnali­tés ayant déjà un ou plusieurs mandats électifs à leur actif.

20 Minutes a passé au crible cette liste pour voir si ces engagement­s ont été tenus.

La parité. « Sur les 428 candidats choisis, 214 sont des femmes et 214 sont des hommes », a annoncé Richard Ferrand, le secrétaire général du mouvement. Nous avons trouvé 213 noms féminins dans la liste transmise à notre rédaction, mais nos yeux ont très bien pu manquer un prénom mixte.

Le renouvelle­ment. Il y a légèrement plus de candidats issus de la société civile (52 %, selon Richard Ferrand). Parmi eux, le mathématic­ien Cédric Villani ou Valérie Petit, professeur­e à l’Edhec, une école de commerce. Parmi ces candidats, 4 % sont des retraités, 2 % recherchen­t un emploi et 1 % sont des étudiants.

La pluralité politique. Le secrétaire général de LREM l’assure, toutes les sensibilit­és politiques seront représenté­es. Dans la liste figurent Sébastien Nadot, du Mouvement des progressis­tes créé par Robert Hue, les écologiste­s Barbara Pompili et François de Rugy, le socialiste député de la Manche Stéphane Travert, Arnaud Verspieren du MoDem ou encore la Républicai­ne Marie Guévenoux, qui avait fait partie de l’équipe de Juppé pour la primaire avant de rejoindre l’équipe de Fillon.

La probité. Pour soumettre son profil au mouvement du futur président, l’une des conditions sine qua non était de ne jamais avoir été condamné par la justice. Difficile, pour le moment, de faire plus de recherches de notre côté. François Pelletant, maire de Linas (Essonne), briguait l’investitur­e. L’associatio­n Anticor avait alerté les médias sur ses antécédent­s judiciaire­s. Il n’a finalement pas été investi. * Les noms des candidats des circonscri­ptions manquantes seront dévoilés la semaine prochaine. In fine, environ 550 candidats devraient être investis par LREM. Il s’agirait de ne pas présenter de candidats face à quelques députés PS ou LR sortants, comme Manuel Valls.

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Richard Ferrand, secrétaire général d’En marche !, et Macron, en décembre.

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