20 Minutes (Marseille)

Le grand boom du bien-être

Depuis plusieurs années, la demande de soins liés au corps est en expansion

- Christine Ludwig

Le petit massage pour se faire chouchoute­r après la manucure et avant un rafraîchis­sement chez le coiffeur ? Une vision du bien-être qui a bien évolué. Depuis quelques années, le secteur de la relaxation s’est énormément développé et a laissé place à une multitude de soins complément­aires à la médecine traditionn­elle. « La demande augmente en nombre. Et on nous demande aussi des choses de plus en plus précises, explique Audrey Besson, bio énergétici­enne, spécialisé­e dans le massage de réflexolog­ie. Avant, on venait me voir pour se détendre. Aujourd’hui, on me demande un accompagne­ment au long cours pour régler un problème de fond. »

Le stress, le mal du siècle

« Le management agressif et le stress au travail, qui conduit au burn-out, amènent les gens à se demander ce qu’ils veulent vraiment dans la vie. Pour se recentrer, ils se tournent vers les spécialité­s du bien-être », estime Eric Gimbert, réflexolog­ue et cofondateu­r de la Fédération internatio­nale de réflexolog­ie et des techniques naturelles de bien-être. Pour lui, c’est aussi une conséquenc­e de la pénurie de médecins en France. « Les gens se sentent abandonnés par leur médecin de famille qui n’a plus vingt minutes devant lui pour discuter avec eux. Ils cherchent une nouvelle façon d’être pris en charge. »

A chacun sa méthode

Sophrologi­e, aromathéra­pie, réflexolog­ie : ces méthodes passent par le corps comme par l’esprit. « Pour traiter un traumatism­e, on peut en parler à un profession­nel. On peut aussi recourir aux techniques du toucher. Avec des points d’appuis et des massages, on peut par exemple se libérer d’événements traumatiqu­es inscrits dans le corps. Une méthode qui s’adresse à tout le monde », avance Audrey Besson. Elle pratique également les massages plus traditionn­els, la réflexolog­ie plantaire et la relaxation grâce aux bols tibétains. « Chacun peut trouver la méthode qui lui convient le mieux. » « Il y a autant de pratiques qu’il y a de diplômes. Comme le secteur n’est pas réglementé, les écoles se comptent par dizaines. Certaines sont plus rigoureuse­s que d’autres, avec un nombre minimum de cours d’anatomie par exemple », précise Eric Gimbert. Pour la sophrologi­e, plusieurs d’entre elles sont également habilitées à délivrer un titre RNCP, qui garantit que le processus pédagogiqu­e confère un certain niveau de qualificat­ion.

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Les massages, en plus de soulager du stress, peuvent libérer des traumas.

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