Une touche finale délicate
Trois ans que la France attend ça. Trente-six mois après le traumatisme de Lille et l’épreuve perdue contre la Suisse, les Bleus vont rejouer une finale de Coupe Davis (du 24 au 26 novembre), contre la Belgique. Et avant cet affrontement, Yannick Noah a du pain sur la planche.
La surface : sur terre battue ? « On ne sait pas sur qui on pourra compter dans deux mois, il faut que tout le monde soit d’accord. Sachant qu’on aura du temps pour se préparer, j’opterais pour la terre », analyse l’ancien directeur technique national Patrice Hagelauer. Seul hic, les Belges aiment aussi l’ocre et disposent, avec David Goffin, d’un joueur de classe, capable de s’adapter à toutes les surfaces. V Les Bleus : Tsonga et qui derrière ? Avec la paire Herbert-Mahut en double, Noah peut dormir sur ses deux raquettes. Mais le capitaine a de quoi se faire du mouron pour le simple : derrière Tsonga, Pouille n’est plus le joueur fraîcheur à la force mentale inconnue dans nos contrées, Monfils n’est pas à 100 %, Gasquet est en panne de confiance et de physique… « Il reste des gros tournois, explique Hagelauer. Ça peut faire pencher la balance. » V Les adversaires : Goffin seul au monde? « Il n’y a que les gens qui ne connaissent pas la Coupe Davis qui peuvent penser que les deux points contre Darcis sont gagnés d’avance », assure Hagelauer. Le numéro 2 belge a notamment achevé l’Allemagne (victoire contre Kohlschreiber et Zverev), et a gagné, en demie, le cinquième match décisif contre l’Australie. Attention au piège pour les Bleus.