Niang et Diawara, ça change quoi à Consolat ?
Les deux anciens Olympiens débarquent au chevet du club
Dimitri Payet puis Steve Mandanda : l’OM Champions Project aime bien faire avec les vieilles gloires. A Consolat aussi, on puise dans le réservoir d’anciens olympiens : Mamadou Niang (coach adjoint) et Souleymane Diawara (investisseur) viennent de débarquer. Pour quel impact ? Faire oublier le début de saison raté. C’est le fameux choc psychologique. Eric Chelle a démissionné, Marc Collat l’a remplacé, et Mamadou Niang est devenu son adjoint. L’homme aux 100 buts avec l’OM pourra aider les offensifs de Consolat : ils n’ont marqué que huit buts en huit matchs cette saison, pour seulement deux matchs gagnés. Les Marseillais vont pouvoir se changer les idées, dimanche face à Fréjus, en Coupe de France. Consolat avait besoin d’argent. Souleymane Diawara débarque, lui, en temps qu’investisseur. Combien a-t-il mis exactement ? C’est secret défense. Et le club n’a répondu à aucune de nos demandes d’interview, vendredi. Selon
La Provence, le budget pourrait tourner aux alentours du million d’euros, contre environ 800 000 l’an dernier. Une paille, même en National.
VProfessionnaliser le club. Le Petit Frère (de l’OM) n’a qu’un souhait : devenir grand. Et Niang et Diawara pourraient aider. L’économiste marseillais Lionel Maltese en est persuadé : « C’est un atout en matière de finances, de notoriété et de réseau, aussi. Ça peut vous ouvrir des portes ! Après, le foot, c’est un milieu très politique, et qui nécessite de grandes compétences. Ce n’est pas parce que vous avez joué à haut niveau que vous savez gérer un centre de formation, que vous savez entraîner, que vous savez scouter ! Ce sont des métiers. » Admiratif de ce que réalise Consolat avec aussi peu de moyens (« ils sont très efficients! »), l’économiste du sport pointe un dernier souci : le stade La Martine, pas à la hauteur des ambitions de Consolat.