Apprendre un métier autrement
Les Compagnons du Devoir organisent leurs Journées Portes Ouvertes du 19 au 21 janvier
Trouver un métier utile à la société. C’est le souhait de 85% des jeunes actifs selon une étude Opinion Way de mars 2016. Grâce à leur offre de formation tournée vers des métiers « concrets », les Compagnons du Devoir peuvent répondre à cette quête de sens. « Il faut seulement être prêt à apprendre par la voie de l’alternance, à voyager et à vivre ensemble » souligne JeanClaude Bellanger, Secrétaire général de l’association ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France. Pour se faire connaître des jeunes et de leurs parents, l’organisation ouvrira les portes de ses maisons du 19 au 21 janvier. L’occasion de découvrir une offre de formation ciblée sur 30 métiers issus de six filières : bâtiment, métiers du vivant, goût, métallurgie-industrie, matériaux souples ou encore aménagement et finition.
Un Tour de France formateur
En pratique, les Compagnons du Devoir proposent plusieurs parcours de formation. Après la 3e ou un bac (général ou technologique), l’apprentissage permet d’apprendre un métier via l’alternance et d’obtenir un diplôme du CAP à la licence professionnelle. Pour les jeunes déjà diplômés dans l’un des 30 métiers des Compagnons du Devoir, il est possible de se perfectionner à travers le voyage grâce au Tour de France. D’une durée de cinq ans en moyenne, le Tour de France permet aux jeunes de changer de ville, de maison et d’entreprise chaque année. « Avec notre soutien, les jeunes gagnent en expérience, sont mobiles et savent se faire une place où qu’ils aillent » souligne Jean-Claude Bellanger. D’autant plus qu’une année à l’étranger est désormais obligatoire pour obtenir le titre de Compagnon à l’issue de la formation.
Une école de l’entraide
Chez les Compagnons du Devoir, pas de compétition ni de redoublement : l’important, c’est de réussir. « Même si on doit passer la licence en cinq ans, ce n’est pas un problème. Chacun suit son propre parcours ». Lors du Tour de France, les jeunes vivent en communauté et partagent le repas autour de grandes tablées. Un mode de vie qui valorise l’entraide. Mieux, les néo-diplômés peuvent compter sur un réseau de 28 000 entreprises partenaires. « Nous n’avons aucun chômeur » se félicite Jean-Claude Bellanger. Chez les Compagnons du Devoir, l’utilité n’est pas un vain mot.
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