Une question de traduction
Tout au long de la pièce, Selman Reda prend appui sur le travail scientifique de l’islamologue Rachid Benzine. C’est même lui qui ouvre le spectacle, rappelant que le Coran a d’abord été transmis par la voie orale, avant que, des années plus tard, cela devienne un texte. Selman Reda montre ainsi qu’un mot dans le Coran peut être traduit de manière différente. « Par exemple, le terme hijab désigne dans un premier temps un rideau de séparation. »