Benoît Magimel si serein avec Gérard Depardieu
L’acteur français retrouve Depardieu dans la seconde saison de « Marseille »
La saison 1 a été descendue par la critique française, mais la série a cartonné à l’international. « Marseille » revient ce vendredi sur Netflix pour une seconde saison. On y retrouve le maire de la cité phocéenne Robert Taro campé par Gérard Depardieu. Face à lui, son meilleur ennemi, Lucas Barrès, incarné par Benoît Magimel, que a rencontré.
20 Minutes Que représentait pour vous Gérard Depardieu avant « Marseille » ?
Depuis que je suis gamin, ma mère m’a toujours parlé de lui pour me dire qu’on n’était pas obligé de faire partie du sérail pour réussir dans ce métier. Il y a environ dix ans, Gérard Depardieu m’avait laissé un message pour me proposer un film, c’était fou! J’ai refusé parce que je ne pensais pas que c’était le bon. J’ai accepté de faire « Marseille » parce que j’ai toujours pensé à une histoire de filiation. Je suis heureux de l’avoir croisé. Gérard est un homme extrêmement libre, délicat, attentionné et bienveillant.
« Marseille », le film Carbone, vous ne vous quittez plus…
Travailler avec lui, c’est très serein. Beaucoup de choses nous opposent dans le tempérament, mais on a un point commun : on n’a pas peur. Et puis il connaît bien les hommes. Ce qui me fascine le plus chez lui, c’est qu’il a une sorte de scanner pour détecter les cons. En deux secondes, il est capable de savoir à qui il a affaire. Moi, ça me prend une dizaine de minutes.
En tant qu’acteur, avez-vous eu du plaisir à retrouver le personnage de Lucas Barrès ?
Oui, ce personnage, mais aussi l’équipe. On retrouve ses marques. Toute l’équipe était plus heureuse, plus confortablement installée, sur cette deuxième saison. On pouvait rectifier un peu les choses qu’on n’avait pas pu établir dans la première saison.
Comment évolue Lucas Barrès dans cette saison 2 ?
Lucas Barrès, c’est l’histoire d’un enfant en quête de la reconnaissance du père. Cette saison 2 est beaucoup plus claire. Tous les choix qu’il va faire sont une réponse émotionnelle à des souffrances. C’était intéressant à mettre en place.
Y a-t-il un effet Netflix, est-ce qu’on vous reconnaît plus à l’étranger ?
J’ai croisé un Brésilien qui m’a reconnu à la suite de la première saison. La série a bien marché là-bas. Les plateformes permettent d’être vu dans le monde entier, c’est excitant. W