Ces Jeux en valaient la chandelle
Fourcade, norovirus, Klaebo, météo… Il s’est passé beaucoup de choses à Pyeongchang
Les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang ne sont plus. Place à la nostalgie et aux souvenirs. Sportifs, météo, géopolitique… En guise de générique de fin, 20 Minutes vous propose la liste des principaux acteurs de ces JO 2018.
Les éléments. Le froid, le vent et même la neige. Des températures glaciales des premiers jours aux relais apocalyptiques des biathlètes, en passant par les runs enneigés de Laffont, la météo a rendu la tâche des organisateurs et des sportifs difficile. Sans pour autant réussir à ruiner les JO.
VMartin Fourcade. Trois titres olympiques, de belles réactions après de grosses déceptions, le choix du portedrapeau (Gabrielle Papadakis) pour la cérémonie de clôture… Encore des JO pleins pour la légende du biathlon. Et sinon, il est où, Johannes Boe ?
Le norovirus. Comme la météo, il a fait peur aux athlètes et aux journalistes. Les mails morbides de mise à jour du nombre de contaminés et les messages via haut-parleur dans les appartements du village média ont ajouté un peu à la panique. Mais
jusqu’à preuve du contraire, plus de peur que de mal.
VLa Corée unifiée. Ce n’était pas une franche réussite sportive pour l’équipe féminine de hockey, dernière du tournoi olympique. Mais l’essentiel était ailleurs, à savoir la portée symbolique et diplomatique de l’unification des deux Corées sur le plan sportif.
Esther Ledecka. Un titre en ski alpin, un autre en snowboard, le tout à seulement 22 ans. L’Américaine est la première à remporter deux titres dans deux sports différents. L’objectif des 20 médailles. On n’oubliera pas que la France a été loin d’atteindre l’objectif fixé avant les Jeux. Mais les Bleus ont gratté autant de breloques (15) qu’à Sotchi, en 2014. Johannes Klaebo. Rien à voir avec son compatriote Boe, si ce n’est qu’il skie très vite. Le jeune fondeur norvégien est le seul athlète olympique à avoir raflé trois titres olympiques, avec Martin Fourcade. Et il n’a que 21 ans. Les pom-pom girls de Corée du Nord. Les supportrices venues du nord de la péninsule, leur uniforme, leurs chorégraphies hyper synchro et leur mutisme au contact des Occidentaux. On saluera leurs allers-retours quotidiens entre les sites olympiques et leur hôtel, situé à 120 km de là.
VNadezhda Sergeeva. Médaille d’or du cynisme pour la bobeuse russe. Celle qui portait un sweat « Je ne suis pas dopée » a admis avoir eu recours à une substance dopante.