L’OM a évité le péril jaune
Marseille a arraché le match nul contre Nantes (1-1), dimanche
Si tu marques, j’annule tout. Et si tu marques, on oublie, presque, les deux défaites parisiennes entre dirigeants et supporters. Un OM plus que moyen a arraché le point du match nul (1-1) face à Nantes, dimanche. Mais, dans le contexte, les Marseillais s’en contenteront.
V L’OM trébuche sur l’arbitre… Il y a des gestes de footballeur que l’on ne comprendra jamais. Rester à terre pour réclamer un coup franc, c’est généralement aussi stupide qu’inefficace. Alors quand c’est l’arbitre qui commet la « faute »… Bousculé par Antony Gautier, Payet a oublié de se relever, et donc de se replier. Résultat? Une contre-attaque express, un cafouillage défensif, des contres favorables aux Nantais et le futur Lyonnais Dubois qui colle une mine à Mandanda (11e). L’arbitre a refait parler de lui à la 79e : les Marseillais sont persuadés que c’est de la main que Diego Carlos a repoussé le danger Thauvin. Mais
Antony Gautier n’a pas sifflé.
V…puis sur la défense nantaise. On a parfois vu un pressing très haut. Mais c’est bien par l’arrière que les Nantais ont, longtemps, lessivé l’OM. L’Italien Claudio Ranieri était fidèle à son pedigree. Son fameux « bloc bas » avait des airs de mur jaune : on a compté jusqu’à huit défenseurs dans la surface de réparation. Et on n’a vu, du coup, que de rares (et bien timides) occasions marseillaises. Quand sa défense flanchait, Tatarusanu a assuré, sur une double occasion Sarr-Payet à la 62e, notamment. Jusqu’à la 95e, il y a eu l’équipe qui avait le ballon (80 % de pos- session pour l’OM), et celle qui savait s’en servir : Nantes et ses attaques simples, basiques… et efficaces. V Une égalisation au goût de vic- toire ? Les supporters de l’OM étaient prêts à dégainer une bronca, qui n’au- rait pas été volée. Puis, un dernier corner les a fait exploser. Tant pis si le but de Thauvin intervient après une série de contres, tant pis si le reste du match était plus que médiocre. Le Vélodrome a célébré cette égalisation comme une victoire. Sur le plan comptable, il n’y en avait pas besoin : même avec une défaite, Marseille restait troisième de Ligue 1. Mais le foot, ce n’est pas que de la comptabilité. En tout cas, pas encore.