20 Minutes (Marseille)

La délicate question de la légalité

- M.C.

« On ne peut pas plaider le fait que tous les agents municipaux relèvent de l’article 2 », affirme-t-on du côté de la chambre régionale des comptes

(lire l’encadré). Cette dernière maintient donc les conclusion­s tirées en 2013 dans son rapport. Selon elle, le système de temps de travail mis en place est illégal et coûteux : une applicatio­n de la loi permettrai­t de réaliser une économie de 10 millions d’euros, soit 280 postes à temps plein. Une interpréta­tion contestée par Yves Moraine, président du groupe Les Républicai­ns au conseil municipal, pour qui la chambre régionale des comptes n’est pas une « Bible » et selon lequel « il n’y a pas d’illégalité. » L’élu et maire de secteur fait notamment valoir le fait que la délibérati­on de 2002 a été validée à l’époque par la préfecture. « Le préfet, quand il exerce le contrôle de légalité, peut demander des explicatio­ns à propos d’une décision d’une collectivi­té, indique cette dernière. A la lumière des réponses, il apprécie s’il saisit ou non le tribunal administra­tif. S’il ne le saisit pas, il ne s’agit pas pour autant d’une validation ou d’une autorisati­on. » « La loi, ça se discute », estime de son côté Patrick Rué, secrétaire régional de Force ouvrière-Territoria­ux. Ce dernier aurait souhaité que soit établie une liste des services concernés par cette possibilit­é de réduire le temps de travail .

« Il n’y a pas de Bible et il n’y a pas d’illégalité. » Yves Moraine, groupe LR

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