« L’Hexagoal est malmené »
Football Le créateur du trophée Hexagoal, Pablo Reinoso, en livre les secrets, avant PSGMonaco dimanche
Une victoire et c’est terminé. Si le PSG remporte son match contre Monaco, dimanche au Parc des Princes, le club de la capitale sera officiellement sacré champion de France. Ainsi, après un an d’Erasmus passé sur le Rocher, Hexagoal, le trophée de Ligue 1, va rentrer au bercail. Pablo Reinoso raconte sa conception.
Comment en êtes-vous arrivé à créer le trophée de Ligue 1 ?
En 2002, la LFP a organisé une compétition entre artistes, afin de créer un trophée pour la Coupe de la Ligue et j’ai gagné le concours. Pour le trophée de L1, ils m’ont demandé d’y participer à nouveau. Là, je suis parti avec un certain avantage, puisque je connaissais déjà bien l’esprit de la maison.
Quels étaient les critères ?
Quelque chose qui fasse ressortir la France. Pour moi, il est vite devenu évident que je devais avoir un hexagone , qui est l’identification de notre pays, quelque part. La Ligue ne souhaitait pas que ce soit une coupe, pour qu’il n’y ait pas de confusions avec la Coupe de la Ligue ou la Coupe de France. Ils voulaient à tout prix un trophée.
Quel a été votre réflexion au moment de penser le design du trophée ?
Je voulais que les joueurs lèvent obligatoirement le trophée avec les deux mains. Je voulais qu’il y ait une gestuelle bien particulière qui matérialise le « V » de la victoire avec les bras. Et, pour ça, il a fallu le faire assez grand et assez lourd [1,5 kg]. Et ce poids fait que vous ne pouvez plus le lever d’un seul bras. Pour finir, je voulais aussi qu’il y ait un ballon.
Il lui est déjà arrivé des misères ?
Il est souvent malmené, il est transporté par camion, il est plongé dans la baignoire dans les vestiaires, il finit sous la douche. Une fois, il est tombé du bus du PSG sur les Champs. Ça a été la rigolade du côté des joueurs. Heureusement il n’y a pas eu de blessé mais le trophée était pratiquement mort, il a fallu et le refaire.