20 Minutes (Marseille)

La ville va regrouper ses données

Caroline Pozmentier, adjointe à la tranquilli­té publique, a présenté la plateforme municipale de données

- Adrien Max

Loin d’être un hasard du calendrier. Caroline Pozmentier, adjointe LR à la sécurité, présentait vendredi la plateforme municipale de données. Le jour même de l’entrée en vigueur du règlement général sur la protection des données (RGPD). D’un coût de 1,5 million d’euros, elle sera opérationn­elle d’ici « l’été ou au maximum à la rentrée », a-t-elle annoncé. Cette plateforme va regrouper l’ensemble des données publiques dont dispose la mairie de Marseille. « Il s’agira de données en temps réel, mais aussi sur les dix dernières années. Par exemple celles de la police municipale, du centre de supervisio­n urbain (pas les images), des comptes rendus des personnels des parcs et jardins, des emplacemen­ts des marchés, l’agenda culturel », explique Caroline Pozmentier. Elles seront enrichies grâce à celles de partenaire­s. « Nous aurons accès aux données de la RTM, des marins-pompiers, de la DDSP, de la préfecture, de la météo ou d’opérateurs téléphoniq­ues », précise l’adjointe.

Participat­ion des habitants

Elle rappelle qu’il s’agit uniquement de données publiques, et pas de données privées. Les opérateurs téléphoniq­ues pourraient par exemple donner le nombre de personnes abonnées chez Orange présentes sur les plages du Prado. Caroline Pozmentier souhaite également inclure les habitants de Marseille et prévoit de créer un collectif. La plateforme se présente sous forme d’agenda sur trente jours, répertoria­nt tous les événements et manifestat­ions quotidiens. L’algorithme calcule un risque, sur une échelle de 10, et l’adéquation du dispositif, en pourcentag­e. « Les risques et l’adéquation du dispositif sont calculés en fonction des données et de l’expérience d’événements passés. Plus le risque est proche de 10, plus il est important. Plus le pourcentag­e de l’adéquation est haut, plus le dispositif prévu est adéquat », détaille Caroline Pozmentier. Si le pourcentag­e est supérieur à 100 %, le dispositif peut être surdimensi­onné. En fonction de ces éléments, qui évoluent en temps réel, le dispositif peut être adapté, ou des manifestat­ions reportées. Mais le décideur final reste une personne. La plateforme sera supervisée par une équipe municipale de trois agents.

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La plateforme municipale, d’un coût de 1.5 million d’euros, sera opérationn­elle au plus tard à la rentrée.

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