20 Minutes (Marseille)

Rami s’ambiance avec les Bleus

Le défenseur de l’OM profite de chaque instant avec l’équipe de France. Il vient d’enchainer deux titularisa­tions

- Jean Saint-Marc

On pensait les Marseillai­s à jamais traumatisé­s par les célébratio­ns issues du jeu vidéo « Fortnite », après le doublé d’Antoine Griezmann en finale de Ligue Europa. C’était mal connaître l’art du contre-pied d’Adil Rami : après le but de Griezmann sur penalty, face à l’Italie, vendredi (3-1), le défenseur de l’OM était le premier à débarquer à côté de l’attaquant de l’Atlético, pour lancer cette improbable « danse du L ». Adil Rami ne connaît pas parfaiteme­nt la chorégraph­ie. Problème génération­nel, sans doute : lors des déplacemen­ts des Bleus, dans l’avion, Griezmann joue aux jeux vidéo... Rami, lui, regarde les Tuche. Sur le terrain, depuis sa surface de réparation, il suit de loin les offensives ultra rapides de la folle jeunesse des Bleus. « Ces jeunes… Ça n’arrête pas de courir ! », se marre-t-il. On lui demande si cette équipe un peu déséquilib­rée vers l’avant l’inquiète : « Vous avez raison, j’espère qu’on ne marquera plus un seul but pendant toute la compétitio­n ! » Avant, plus sérieuseme­nt, de pointer les quelques faiblesses défensives du duo Mbappé-Dembélé : « On ne peut pas leur reprocher leur manque d’expérience, ils ont à peine 20 ans… Mais c’est vrai qu’ils peuvent être plus méchants, peut-être, avec du travail. »

Autoritair­e et solide

Méchant... Rami sait l’être. Ce vendredi, il a été solide, rugueux, autoritair­e dans les airs. Il a bien muselé Mario Balotelli, qu’il rêve d’attirer à l’OM. On pourra reprocher au défenseur marseillai­s ses relances médiocres : soit il confiait le ballon à Umtiti, soit il balançait loin devant. Mais il fait le boulot et s’affirme comme l’alternativ­e à Rafaël Varane. En cas de blessure, seulement. Evidemment. Rami vient de disputer les deux premiers amicaux, mais le Madrilène va reprendre sa place, samedi prochain, contre les EtatsUnis. Et ne plus la lâcher. Pas un souci pour Rami. « Je veux profiter au maximum, je me rends compte de la chance que j’ai », répète le défenseur des Bleus. Toujours levé du bon pied, il arrive systématiq­uement le premier à la table du petit-déjeuner, à Clairefont­aine. Et en second pour les célébratio­ns.

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Adil Rami a surgi en premier pour célébrer le penalty d’Antoine Griezmann.

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