20 Minutes (Marseille)

L’économie sur la grille de départ

- Mathilde Frénois

Pour que l’immersion du Grand Prix de France soit totale, les organisate­urs ont commandé un village provençal géant en carton à l’opéra de Nice. Une demande synonyme de travail pour les carnavalie­rs et les peintres dans les hangars de la Diacosmie de Nice. Et le Grand Prix n’est pas uniquement porteur d’emplois dans ce secteur. C’est toute l’économie de la région qui devrait être boostée.

« Créations d’entreprise­s »

« C’est le meilleur marketing territoria­l qui peut nous arriver. L’image de la région sera vue dans le monde entier, ça n’a pas de prix », se réjouit Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Côte d’Azur, qui estime les retombées économique­s à 68 millions d’euros, dans le secteur du tourisme principale­ment. « On a bon espoir que les gens arrivent par Marseille pour repartir par Nice, et inversemen­t, explique Denis Cippolini, président régional de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie. Le secteur toulonnais est déjà quasi complet. »

Le monde de l’industrie est aussi boosté. « Il y aura aussi des créations d’entreprise­s sur place, autour du circuit, pointe Jean-Pierre Savarino. Les essais nécessiten­t le développem­ent de technologi­es. » Selon Renaud Muselier, président LR du conseil régional, le Grand Prix « permet de créer ou conserver 500 emplois directs et durables ». Le Grand Prix de France accueille également une clientèle aisée. Hors transports et hébergemen­ts, le panier moyen s’élève à 260 € par jour. Le circuit Paul-Ricard devrait accueillir le GP de France (et ses retombées économique­s) pour au moins cinq ans.

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