Un PLU difficile à comprendre
Le dossier le plus symbolique, concerne le vote du plan local d’urbanisme intercommunal. Alors qu’il regroupe les principales orientations en termes d’urbanisme, ce document souffre d’un cruel manque de concertation, selon Benoît Payan. « Les usagers de la ville devraient s’emparer de ces questions, mais elles restent entre les mains des décideurs. Je n’arrive pas à comprendre ce plan, alors imaginez pour les citoyens », se désole l’élu. Pour lui, la stratégie actuelle consiste à remplir les « dents creuses » de la ville par des constructions d’Eiffage ou de Vinci en faisant référence à la Corderie.
Pour Yves Moraine (LR), « à partir du moment où on construit il y a forcément des récriminations. » Selon lui, Marseille doit se développer pour accueillir les nouveaux habitants. « On ne peut pas mettre la ville sous cloche. Il faut qu’elle évolue, quitte à aller à contre-courant. », avance-t-il. L’argument économique defavoriser la bonne santé du BTP a aussi été évoqué.
« Les usagers doivent s’emparer de ces questions » Benoît Payan, élu PS
Une stratégie étonnante, au moment même ou certains élus sont épinglés pour des aménagements « douteux ». Le service de l’urbanisme de la ville vient de dresser un PV à l’adjoint au patrimoine, André Malrait, après des révélations de Marsactu sur la construction sans autorisation d’un garage à deux roues, qui ressemblerait plus à un studio.