L’Acontraluz ouvre sa scène à de nouveaux artistes
Le festival revient pour sa 5e édition ce week-end sur l’esplanade du J4
« Nous sommes très satisfaits de la programmation. » Et il y a de quoi l’être. Pour sa 5e édition à Marseille, le festival Acontraluz (MMX l’année précédente), a fait fort côté programme. Comme à l’accoutumée, le festival se divise en deux soirées sur l’esplanade du J4 : une soirée orientée hip-hop le vendredi soir, et une soirée consacrée aux musiques électroniques le samedi soir. Le rappeur Alonzo, un des plus en vue sur la scène rap ces derniers mois, sera accompagné de Kalash. La soirée se clôturera sur des tons plus dub, avec la participation de Panda Dub et de Stand High Patrol. Mais c’est surtout la soirée de samedi qui en jette. Avec des noms de la scène electro mondialement connus : Laurent Garnier, Maceo Plex, Ben Klock et la Djette montante Charlotte de Witte, seule femme de la programmation.
« On a réussi à avoir un plateau de dingue pour le samedi soir. Nous nous y étions pris un peu tard l’année dernière, donc nous n’étions pas complètement satisfaits de la programmation électro. Cette année nous nous sommes hissés à la hauteur des plus grands festivals européens, se réjouit Pascal Maurin, le programmateur. Nous avons voulu proposer aux festivaliers des artistes qui ne s’étaient pas encore produits à Marseille de toute cette année, dont certains qui n’ont jamais joué ici comme Ben Klock ou Maceo Plex. » Si le festival attire des têtes d’affiches renommées, l’Acontraluz tient également à mettre en avant des artistes locaux, à l’image du Metaphore Collectif. « Ce sont des artistes marseillais qui représentent la nouvelle vague électro de la ville. Ils sont très forts, tant au niveau de l’esthétisme de leur performance, que du côté musical », tient à souligner Pascal Maurin.
« C’est super pour nous qu’Acontraluz nous offre une scène locale pour faire rayonner la ville », se réjouit Julie, de Metaphore Collectif. Si les grands noms invités ce week-end leur offriront une lumière certaine, ce n’est cependant pas l’objectif du Collectif.
« On préfère la discrétion à la visibilité. Notre objectif est de traquer les artistes locaux, Marseille dispose d’une scène très riche, et de faire bouger les choses afin de sortir de la vision de beauf que certains Marseillais peuvent avoir de nous », préciset-elle. L’objectif semble réalisable avec autant de beau monde.
« Certains artistes ne se sont jamais produits à Marseille. » Pascal Maurin, programmateur