20 Minutes (Marseille)

Contre Francfort, l’OM a faibli en toute fin de partie (1-2)

Dans un Vélodrome à huis clos, l’OM a loupé son début de campagne européenne. Le finaliste de l’an passé s’est incliné (1-2)

- Jean Saint-Marc

On a entendu la colère de Thauvin. Pour une fois, ce n’est pas une figure de style : dans le silence d’un Vélodrome à huis clos, le grand coup de pied du Marseillai­s dans une barrière publicitai­re a claqué. Il faut dire qu’elle est frustrante, cette défaite inaugurale face à Francfort (1-2).

› Payet porte (un peu) l’OM. Les Marseillai­s ont démarré en trombe, contrairem­ent à leur (sale) habitude de cette saison. Un but d’entrée d’Ocampos (2e), après un joli démarrage de Sarr côté droit. Une série d’occasions ensuite, avec des caviars de Payet en guise de rampe de lancement (8e, 39e). Mais Thauvin ou encore Germain n’ont pas réussi à surprendre Trapp. L’ancien gardien du PSG peut continuer à se vanter : il n’a jamais perdu face à l’OM. › Francfort plus fort que prévu. Boostés par un bon coaching, les Allemands se sont réveillés en seconde période. Ils ont ajusté la mire : le jeune Torro a égalisé, à la 51e, après avoir été oublié par la défense marseillai­se, et notamment Sarr, sur corner. Pelé a aussi dû sortir une parade miraculeus­e à la 72e, après un joli mouvement collectif conclu par Müller.

› Et soudain, c’est le drame. Ce qui devait arriver arriva : des Olympiens patauds, inexistant­s en deuxième période, se sont fait surprendre en fin de match par des Allemands pourtant réduits à dix. Une relance ratée de Radonjic, un mouvement rapide, et une frappe à bout portant de Jovic. Cette fois Pelé ne pouvait rien. Et cette fois, c’est les applaudiss­ements des invités allemands qu’on entendait.

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Aligné en pointe de l’attaque olympienne, Valère Germain a été très discret.

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