20 Minutes (Marseille)

« Dans ‘‘Cap Horn’’, je rencontre d’abord l’invité chez moi »

L’aventurier Mike Horn a invité Arnaud Ducret à participer à «Cap Horn», diffusé ce jeudi à 21 h sur M6

- Propos recueillis par Antoine Irrien

Mike Horn ne s’arrête jamais. Après «A l’état sauvage», «Cap Horn», diffusé ce jeudi à 21 h sur M6, permet de suivre l’une de ses plus grosses expédition­s, Pole 2 Pole, visant à rejoindre l’Arctique et l’Antarctiqu­e dans un périple de 40 000 km. Lors de son passage aux Philippine­s, l’explorateu­r a accepté d’être rejoint par le comédien de la série «Parents mode d’emploi» sur France 2, Arnaud Ducret.

Où en êtes-vous de votre expédition Pole 2 Pole, actuelleme­nt ? J’avance bien. Mon bateau, le Pangaea, est toujours aux Philippine­s. Je m’apprête à monter vers le détroit de Béring [entre la Sibérie et l’Alaska]. Dans quelques semaines, si les conditions météorolog­iques le permettent, je pourrai traverser la zone glacière. Quel genre d’invité est Arnaud Ducret ?

Il fait partie des meilleurs que j’aie rencontrés. Cette émission est différente d’« A l’état sauvage ». Dans « Cap Horn », je rencontre d’abord l’invité chez moi, en Suisse, pour voir si la personne est capable de partir avec moi. En ce qui concerne Arnaud, je savais que sa peur du vide allait vite devenir problémati­que. Mais il a combattu son vertige du début à la fin de cette aventure. Il a réussi à me suivre presque jusqu’au bout, et ça, c’est fort.

Aurait-il pu le faire seul ?

Non, et aucun invité ne peut faire une chose pareille ! (Rires.) Partir seul est extrêmemen­t compliqué. Il faut savoir d’où partir, par où passer, quel matériel utiliser, etc. L’exploratio­n est un métier, qui demande beaucoup de profession­nalisme. Physiqueme­nt, psychologi­quement, on décuple ses capacités, et il faut beaucoup d’expérience. Quel a été le moment le plus difficile ?

La traversée en pirogue. Techniquem­ent, c’est une épreuve difficile, qui nécessite un minimum de savoirfair­e. La nuit tombante et le manque de visibilité étaient des obstacles supplément­aires, qui ont peut-être mené Arnaud dans la difficulté. Faire venir des invités, est-ce un moyen de vous épargner une certaine solitude pendant vos expédition­s ? Non, j’ai toujours eu l’habitude de mener mes expédition­s en solitaire, car je préfère avancer à mon rythme et ne jamais me laisser la possibilit­é de compter sur quelqu’un d’autre que moi-même.

Quel pourrait être votre prochain compagnon ou prochaine compagne d’aventure ?

Pourquoi pas Sébastien Chabal ? Il a dit qu’il était partant. Je pense que cela fera une belle aventure !

Quand vous arrêterez-vous ?

Je ne prévois jamais de m’arrêter, je continuera­i jusqu’au bout. Il restera à jamais des coins incroyable­s de la planète à explorer et des aventures uniques à vivre.

 ??  ??
 ??  ?? Mike Horn (à g.) et Arnaud Ducret sur le tournage, aux Philippine­s.
Mike Horn (à g.) et Arnaud Ducret sur le tournage, aux Philippine­s.

Newspapers in French

Newspapers from France