L’OM s’arrache pour le podium face à Strasbourg (3-2)
Malgré l’expulsion d’Amavi, les Marseillais ont battu Strasbourg sur le fil, mercredi (3-2)
La bête était blessée. Elle s’est réveillée. Après deux défaites consécutives, l’OM s’est péniblement défait de Strasbourg (3-2), mercredi au stade Vélodrome.
› L’OM sur le fil. En manque de confiance, de rythme et d’idées, Marseille a longtemps pataugé : il a fallu attendre la quinzième minute de jeu pour voir un avorton d’occasion, une frappe molle de Thauvin. Les Marseillais ont renversé le match en trois minutes, peu avant la mi-temps : d’abord un penalty (plutôt sévère) sifflé contre Grimm et transformé par Payet (41e). Puis, à la 44e, une splendide frappe enroulée de Sanson, des 20 m, après une intervention manquée de Carole sur un centre de… Payet, décidément le facteur X de l’OM en ce début de saison. › Amavi, un match qu’on oublie. Doublement coupable, le latéral gauche de l’OM. Sur l’ouverture du score de Lala, il s’est fait surprendre dans son dos, et est revenu péniblement… pour dévier la balle et surprendre son gardien, Mandanda, qui semblait pouvoir arrêter la frappe du latéral alsacien. Un but provoqué en première période, un abandon de poste en seconde : Amavi a laissé ses coéquipiers à dix contre onze en se faisant expulser peu avant l’heure de jeu, pour un pied haut balancé dans la poitrine de Lala. Un geste qui semblait toutefois plus maladroit que méchant : l’expulsion, pourtant confirmée après arbitrage vidéo, paraissait sévère. A dix contre onze, les Marseillais ont longtemps résisté, notamment grâce à Mandanda, auteur d’une belle parade sur une frappe de Zohi (64e). Le portier marseillais s’est incliné sur un mouvement à trois des Strasbourgeois, à la 88e, conclu par Da Costa…
› Strasbourg ne brise pas la malédiction. Le plus dur semblait fait pour Strasbourg, qui s’est incliné trois minutes plus tard : un rush de Sakai sur le côté gauche, une remise pour Germain qui a fusillé Sels… Et l’OM s’est sorti du piège. Cela fait vingt et un ans que Strasbourg n’a pas gagné au Vélodrome. Cette année semblait la bonne, avec un scénario idéal : ouverture du score, supériorité numérique, OM en plein doute. Mais les Alsaciens ont perdu trop de ballons bêtement pour espérer égaliser. Et ils n’ont cadré que cinq petites frappes… Depuis leur retour en L1, ils n’ont toujours pas ramené un seul point d’un déplacement chez une équipe du « Big Four ». Mercredi, ils ont laissé filer une occasion en or…