A Monaco, Thierry Henry joue la carte de l’optimisme
Le nouvel entraîneur s’est incliné avec l’ASM, samedi, contre Strasbourg
Des forfaits en cascade, une cagade de son gardien, une expulsion et son atout offensif n°1 qui se blesse... Pour sa première sur le banc monégasque, samedi à Strasbourg, Thierry Henry n’a vraiment pas été épargné. Malgré tout, et la défaite (2-1) qui a sanctionné cette dure soirée, le néocoach n’a pas cherché d’excuses. Au contraire, son discours s’est voulu résolument optimiste, comme son attitude, alors que se profile déjà son deuxième rendez-vous mercredi, à Bruges, en Ligue des champions.
› Positiver. Passé «par toutes les émotions» au fil de la soirée, Henry a montré après la rencontre à la Meinau sa volonté d’aller de l’avant. « Je suis obligé d’être positif dans le négatif », a-t-il asséné, retenant notamment le souhait des siens « de jouer », malgré les éléments contraires. Un état d’esprit qui a déjà marqué ses joueurs. « Il y avait les bases, et aussi de la sérénité avant le match, confie le milieu offensif Nacer Chadli. Mais on n’a pas su concrétiser. »
› Aller de l’avant. A l’image de ses joueurs de couloirs très portés vers l’avant, les hommes de Titi ont tenu à maîtriser la possession du ballon pour évoluer haut, puis se mettre en position de créer le danger. « On a essayé de forcer Strasbourg à rester bien derrière, a expliqué le technicien de l’ASM. Si on veut gagner un match, il faut aller de l’avant. » Les Monégasques devraient poursuivre dans cette voie. Sans se précipiter. « On veut garder le ballon, écarter et attendre le bon moment pour attaquer », confirme le défenseur Almamy Touré.
› Rester discret. L’ovation de la Meinau avant le coup d’envoi a presque gêné Henry. « Merci au public strasbourgeois pour l’accueil, je ne m’y attendais pas, a-t-il réagi. Mais revenons au match… » De sa voix posée, l’ancien attaquant d’Arsenal aime davantage analyser le jeu que parler de lui. Il n’a pas voulu évoquer ses émotions, ni ses échanges avec Thierry Laurey. Le coach strasbourgeois l’a fait pour lui. « Il est fait pour devenir entraîneur, un très bon entraîneur même, assure son confrère alsacien. Laissez-le tranquille, faire ses premiers pas, prendre des décisions ».