20 Minutes (Marseille)

Les containers brûlés ou laissés ouverts ont tout pour déplaire

Outre les sacs qui s’entassent, les riverains dénoncent des nuisances

- Adrien Max

Il ne fait pas bon être un « citoyen écologiste » ces derniers temps à Marseille : les containers à poubelles se font rares. En cause, les récentes mobilisati­ons des «gilets jaunes» et des lycéens, notamment. Les manifestan­ts n’hésitent pas à enflammer les containers.

Le festin des goélands

Autour du lycée Périer, dans le 8e arrondisse­ment, difficile de trouver un container pour y jeter ses poubelles : la plupart ont été enflammés par les lycéens. La situation est la même dans le 6e arrondisse­ment autour des lycées Charles-Peguy et Don-Bosco. Autour de la Canebière, ce sont les « gilets jaunes » qui ont enflammé bon nombre de poubelles pour tenter de ralentir l’avancée des CRS. Résultat, les sacs-poubelle s’entassent. Monique Cordier, adjointe à la propreté à la métropole, explique que « les containers n’ont pas été remis autour des lycées par crainte de nouvelles dégradatio­ns ». Au total, environ

250 ont été brûlés par les « gilets jaunes » et les lycéens, selon un décompte de la métropole.

Et lorsque les poubelles sont encore présentes, d’autres problèmes persistent. «Depuis plusieurs mois, les containers de rue ne sont jamais refermés par les services de collecte d’ordure », témoigne Ghislain Gabriel, un habitant de Noailles. «Odeur, rats, insalubrit­é, déchets divers répandus par les pluies », sont autant de conséquenc­es détaillées par cet habitant. Pour Monique Cordier, « les habitants jettent plus facilement leurs déchets dans les containers lorsqu’ils sont ouverts. Lorsque nous les refermons, ils les déposent à côté. »

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Les services de collecte d’ordure sont montrés du doigt.

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