L’OM s’offre Nice (1-0) et revient à trois points du podium
Grâce à un but de Balotelli, Marseille s’est imposé face à Nice (1-0), dimanche, et revient à trois petits points du podium
Balotelli a marqué. Un joli petit but. Et l’histoire de l’Olympique de Marseille. L’attaquant italien est devenu le premier joueur marseillais buteur lors de ses quatre premiers matchs au Vélodrome, en quarante-cinq saisons. L’avant-centre a permis aussi aux Phocéens de remporter le « Balotellico », dimanche, face à Nice (1-0). Et de menacer Lyon au classement. De nouveau quatrièmes, les Marseillais n’ont plus que trois points de retard sur les Lyonnais, troisièmes.
› Balotelli marche, mais marque. Avant son but, il réalisait un de ses plus mauvais matchs depuis son arrivée à Marseille. Pendant une heure, on a retrouvé le « Balo » un peu balourd du début de saison. « Super Mario » a essayé de jouer les héros en tirant (mal) de lointains coups francs. Sinon, il n’a jamais été dans les bons coups. Jusqu’à son but, évidemment. Un geste de pur attaquant, de buteur qui ne doute pas. Une tête à bout portant, sur un bon centre d’Ocampos (61e).
› L’OM a eu du mal à conclure. La série est impressionnante : en six matchs, Marseille a empoché 16 points sur 18 possibles. Mais les Marseillais ont des soucis de finition. Ils ont une fâcheuse tendance à attendre la deuxième période pour marquer : lors des neuf derniers matchs, ils sont rentrés six fois au vestiaire à la pause sans avoir marqué. Face à Nice, ils ont outrageusement dominé le premier acte, mais ne se sont procurés, en sept tirs, qu’une seule occasion bouillante : une magnifique «spéciale» de Thauvin, que Benitez est allé chercher dans sa lucarne (31e). Sinon, c’était un peu mollasson. Ou très imprécis, à l’image des centres dans les nuages de Sarr.
› Nice n’y croit pas. Les Niçois n’ont pas gagné un seul match à l’extérieur depuis le 10 novembre. On a compris pourquoi. Les ambitions offensives de l’équipe de Vieira sont proches du néant. Solides tactiquement, protégés par un excellent Benitez, les Niçois ont refusé le jeu et ont tout misé sur les contre-attaques de Saint-Maximin. Il a signé plusieurs démarrages intéressants, mais n’a jamais été décisif. Neuvième au classement, Nice possède la deuxième plus mauvaise attaque de Ligue 1. L’Europe s’éloigne.