Clémence « transmet ce qu’elle a appris » à « Koh-Lanta »
Développement personnel Dans son livre, Clémence Castel évoque ses trois participations à « Koh-Lanta » et donne des conseils de vie
Elle est sans doute la candidate la plus emblématique de « Koh-Lanta ». Depuis sa première participation victorieuse en 2005, Clémence Castel a retenté sa chance dans le jeu d’aventure de TF1 deux fois. Eliminée après la réunification du « Retour des héros » en 2008, elle s’est imposée en 2018 à l’issue du « Combat des héros ». La jeune femme de 34 ans revient sur ces expériences dans Aller jusqu’au bout (éd. Flammarion), paru mercredi.
Pourquoi avoir choisi de vous raconter par l’angle du livre de développement personnel ? Parce que mon but était de transmettre tout ce que j’ai appris de mes aventures dans « Koh-Lanta », mais aussi de mon parcours sportif, de ma vie familiale. Je m’astreins à une discipline au quotidien, à un certain état d’esprit. Pour de nombreuses personnes, vous êtes un modèle. Etes-vous à l’aise avec ça ?
Je suis à l’aise dans la mesure où, au quotidien, je m’inspire moi-même de personnes, de certains parcours, de certaines idées pour avancer. Si je peux être une des personnes dont les gens s’inspirent, ça me fera plaisir. Le public est particulièrement attaché à vous. Comment l’expliquez-vous ?
Peut-être parceque, lors de mes trois participations à « Koh-Lanta », j’ai essayé au maximum de rester moimême. Je ne me suis jamais forcée à faire les choses devant les caméras, quitte à ce que l’on me reproche, parfois, d’être trop discrète. J’ai aussi essayé de mettre en avant des valeurs qui me sont chères, comme le fait de donner sa parole et de la tenir – ce qui, dans l’émission, n’est pas tout le temps le cas.
Pensez-vous que vous auriez été une Clémence radicalement différente sans l’émission ?
Mon premier « Koh-Lanta » m’a profondément fait mûrir et évoluer. J’ai grandi de dix ans en un mois et demi, donc je dirais que ça m’a fait avancer plus vite. Les trois aventures m’ont apporté des choses différentes, parce que j’étais à différents stades de ma vie. J’en ai retiré des leçons importantes. Vous écrivez que vous ne participeriez pas une quatrième fois à « Koh-Lanta ». Vous maintenez ? Aujourd’hui, je pense avoir fait le tour de ce que je pouvais apprendre de moimême et des autres. Trois participations, c’est déjà bien. Il ne faut pas oublier que c’est une expérience qui n’est pas anodine. Elle est fatigante. On met du temps à s’en remettre physiquement et mentalement.
Quel est votre prochain défi ?
Il est en lien avec le livre. Le fait de partager mon expérience avec les gens me plaît. Je suis en train de développer une activité de conférences en entreprise, parce qu’il y a beaucoup de parallèles qui peuvent être établis entre une aventure comme « Koh-Lanta » et une carrière professionnelle.