«La fraternité transpire à l’image», témoigne la productrice
La productrice Anne Marcassus revient sur les temps forts du show diffusé vendredi
De Notre-Dame au Louvre, en passant par le musée Grévin, sans oublier le Moulin Rouge… Avec « 2020 Le Pari(s) des Enfoirés », les 46 artistes de la troupe mobilisée au profit des Restos du coeur invitent à une promenade dans la capitale, vendredi à 21 h 05 sur TF1. Anne Marcassus, la productrice des sept concerts donnés en janvier à l’AccorHotels Arena de Paris, promet aux téléspectateurs et téléspectatrices « beaucoup d’émotion ».
Le spectacle commence par Il est venu le temps des cathédrales. L’incendie de Notre-Dame de Paris a-t-il inspiré le thème du concert?
Bien sûr. Cela a été un tel bouleversement pour la France. On essaie toujours de trouver des entrées fortes. On s’est dit que ce serait une merveilleuse occasion de rendre hommage à Notre-Dame, la cathédrale de tous les Français. Après, il est question de Paris dans les sketchs plus que dans les chansons, qui sont assez déconnectées de la ville.
Muriel Robin et Véronique Sanson font leur retour dans la troupe. Un symbole qui compte?
Evidemment. Il est important que, chaque année, des artistes reviennent, comme Florent Pagny l’an passé. Les Enfoirés, c’est transgénérationnel.Cela veut dire que, même si on n’est pas là, on est toujours derrière les Restos du coeur.
Beaucoup disent que Jean-Jacques Goldman, qui a quitté la troupe en 2016, est « irremplaçable ».
Il est irremplaçable parce qu’il ne s’est pas imposé en disant « Je veux être leadeur des Enfoirés ». Il ne l’a pas cherché. Il a bossé, voilà, et il s’est mis au service des Restos, puis, petit à petit, on lui en a demandé toujours un peu plus. Ce n’est pas un poste à pourvoir.
Son retour est envisageable?
La réponse, c’est lui qui l’a.
De nouvelles têtes rejoignent la troupe (Vitaa, Boulevard des airs, Alice Pol, Maëlle, Helena Noguerra, Inès Reg, Black M). C’est désormais plus facile de devenir un Enfoiré ?
Cela n’a jamais été compliqué. Notre problème majeur, ce sont les filles. Il y avait un déséquilibre énorme à un moment, on s’était retrouvés à 12 filles et 25 garçons. Quand des filles peuvent entrer, on trouve ça super. C’est important pour l’équilibre du spectacle. On cherche des gens qui peuvent apporter quelque chose par leur talent, parce qu’on leur fait jouer la comédie, on les fait danser, chanter. Et ils doivent être disponibles.
A quoi peuvent s’attendre les téléspectateurs qui regarderont « 2020 Le Pari(s) des Enfoirés » ?
Beaucoup d’émotion et de sourires. J’ai remarqué que, cette année, cette fois, tous les artistes souriaient. Il y a des moments où, arrivés au septième concert, ils sont fatigués. On réalise la captation du spectacle lors des représentations du dimanche et du lundi [les derniers concerts]. On aurait pu en faire un huitième ou un neuvième… Ils avaient toujours la même pêche. Il y avait une fraternité qui transpire à l’image.