Richard Ferrand veut revenir sur la loi dite PLM, Paris-Lyon-Marseille
«Ce que j’ai retenu de cette élection, (…) c’est qu’il faudra sans doute revenir sur la loi dite PLM, Paris-Lyon-Marseille», a déclaré le président de l’assemblée nationale, Richard Ferrand, sur France 3, dans le cadre de l’émission «Dimanche en politique», en référence à l’élection marseillaise. «Parce qu’on se rend compte que, finalement, ce ne serait pas les candidats, en l’occurrence la candidate qui a eu le plus de voix qui serait automatiquement maire.»
«Cela a mis en lumière un dysfonctionnement qu’il faudra corriger, il est normal que ceux qui gagnent les élections soient ensuite en responsabilité», a-t-il insisté, précisant que la future loi de décentralisation pourrait être «le bon véhicule législatif » pour cette réforme. En vertu de la loi PLM, du 31 décembre 1982, les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille se déroulent par arrondissements ou par secteurs, et non pas à l’échelle de la ville. Et ce sont ensuite les conseillers municipaux élus dans chaque secteur qui élisent le maire.