L’été sera shows sur le petit écran Nouveautés
«20 Minutes» s’enthousiasme pour sept séries américaines, disponibles en France cet été
Même si on a « binge-watché » à plein régime durant le confinement, les nouvelles séries se font attendre. Voici sept nouveautés américaines qu’on brûle de voir en France pendant la saison sèche.
› « Stateless », le 8 juillet sur Netflix. Après Mrs America, voici une nouvelle série au sujet très politique, produite par et avec Cate Blanchett. Stateless réunit quatre étrangers d’origines diverses, tous à l’aube d’un nouveau chapitre de leur vie, dans un centre de détention de l’immigration australienne. Présentée au festival de Berlin, cette production australienne de qualité mérite le coup d’oeil pour son scénario savamment brouillé. On a le plaisir de retrouver Yvonne Strahovski, Serena dans The Handmaid’s Tale, et Dominic West, le héros de The Affair.
› « Little Voice », le 10 juillet sur Apple TV+. Cette nouvelle production de J.J. Abrams pour la plateforme de streaming d’Apple est un projet ambitieux où l’on suit une jeune femme, interprétée par Brittany O’Grady (révélée dans la série musicale Star), qui tente de percer à New York. Les chansons originales sont signées Sara Bareilles (Love Song), également productrice de la série.
› « P-Valley », le 12 juillet sur Starzplay. Création de Katori Hall d’après sa propre pièce de théâtre intitulée Pussy Valley, P-Valley suit le quotidien d’un club de strip-tease installé dans le delta du Mississippi. Présentée comme une rencontre entre un clip musical et un film noir, chaque épisode retrace l’histoire kaléidoscopique du lieu où des personnages hauts en couleur franchissent ses portes, qu’ils soient brisés par la vie, plein d’espoir ou perdus. Pour les fans de Hustlers, cela devrait être une excellente suite.
› « Cursed », le 17 juillet sur Netflix. Adaptation de Frank Miller et Tom Wheeler de leur propre livre du même nom, Cursed est une relecture des légendes arthuriennes. La série suit Katherine Langford, révélée pour son rôle de Hannah Baker dans la série à succès de Netflix, 13 Reasons Why. Elle interprète Nimue, une jeune femme au don mystérieux, destinée à devenir la puissante Dame du lac. Après la mort de sa mère, elle s’associe à Arthur (Devon Terrell, connu pour avoir joué un jeune Barack Obama dans le film biographique Barry), un humble mercenaire, dans une quête pour trouver Merlin (Gustaf Skarsgard, Floki dans Vikings) et lui livrer une épée ancienne.
› « Penny Dreadful, City of Angels », le 23 juillet sur Canal+. Loin du Penny Dreadful d’origine, le spin-off, toujours signé John Logan, Penny Dreadful, City of Angels trace sa propre route. Los Angeles, 1938. Tiago Vega (Daniel Zovatto), premier inspecteur d’origine mexicaine de la police de la ville, et son partenaire, Lewis Michener (Nathan Lane), sont chargés de résoudre une série de meurtres rituels inspirés du Jour des morts. Se déroulant cinquante ans après le scénario de l’originale, la série partage avec son aînée une certaine attirance pour l’occulte. Comme Perry Mason, ce spin-off séduit par son ambiance à la L.A. Confidential et la performance de Natalie Dormer, alias Margaery Tyrell de Game of Thrones.
› « Dispatches from Elsewhere », le 24 juillet sur Amazon Prime Video. Première création de Jason Segel (oui, le Marshall de How I Met Your Mother), Dispatches from Elsewhere s’inspire du documentaire The Institute (sorti en 2003). En 2008, l’artiste Jeff Hull a lancé à San Francisco un jeu de piste rassemblant plusieurs milliers de personnes, durant lequel ils découvraient une fausse société secrète, le Jejune Institute. Dispatches from Elsewhere suit le destin de quatre personnages (Jason Segel, Eve Lindley, révélation de cette fiction, la star du rap et hip-hop André 3000, membre du groupe Outkast, et l’actrice oscarisée Sally Field) dans une chasse au trésor sur les traces du Jejune Institute, une mystérieuse organisation, qui pourrait être maléfique, dirigée par Octavio Coleman (l’impeccable Richard E Grant, narrateur de la série également). Un trip bien barré à mi-chemin entre Twin Peaks et Alice aux pays des merveilles.
› « Lovecraft Country », en août sur OCS. Adaptée du roman acclamé de Matt Ruff par la créatrice d’Underground Misha Green et produite par Jordan Peele et J.J. Abrams, la nouvelle série horrifique de HBO, Lovecraft Country, suit Atticus Black, un jeune Afro-Américain (Jonathan Majors) dans un roadtrip à la recherche de son père (Michael Kenneth Williams) et d’un lieu appelé « Lovecraft Country ». Dans les Etats du sud de l’Amérique ségrégationniste des années 1950, le racisme est aussi terrifiant que les monstres, venus tout droit de l’imagination de Matt Ruff, tapis dans l’ombre.