20 Minutes (Marseille)

Roi des «12 Coups de midi», Paul vise d’autres coups

Paul El Kharrat, un ancien gagnant des «12 Coups de midi», espère sensibilis­er à l’autisme avec son autobiogra­phie

- Fabien Randanne

Il a été le chouchou des fidèles des « 12 Coups de midi ». L’an passé, d’avril à octobre, Paul El Kharrat a régalé le public de TF1 avec sa culture générale. En 153 participat­ions, il a amassé plus de 691000 € de gains, ce qui le place sur le podium des plus grands gagnants de l’émission.

Après son éliminatio­n du jeu, le jeune homme de 21 ans a été contacté par de « nombreuses » maisons d’édition lui proposant de raconter son histoire. HarperColl­ins a emporté la mise : Ma 153e victoire paraît vendredi. Cette victoire supplément­aire – il n’en compte «que» 152 dans «Les 12 Coups de midi » –, c’est le travail de sensibilis­ation au quotidien des personnes avec autisme qu’il a pu accomplir à travers sa visibilité télévisuel­le. Paul El Kharrat a été diagnostiq­ué autiste Asperger en 2015, à 16 ans. Un tournant dans sa vie, qu’il relate dans son livre, qu’il présente comme «pédagogiqu­e». «Je ne me considère pas comme un porte-parole», précise-t-il à 20 Minutes.

Mais il confie être ravi s’il peut éclairer « des familles qui sont dans la difficulté pour aider leur enfant à mieux s’intégrer au monde ».

Bientôt « Fort Boyard » ?

Ses très nombreux passages sur TF1 ont trouvé un écho auprès du public, qui l’a inondé de courriers et de messages sur les réseaux sociaux : « L’immense majorité me félicite, certaines personnes avec autisme m’ont dit avoir été diagnostiq­uées grâce à moi ou avoir davantage confiance en elles. » De sa participat­ion aux « 12 Coups de midi», il n’a aucun regret. Il qualifie son aventure d’« incroyable » et « exceptionn­elle ».

Son nouvel objectif serait d’aller répondre à « Questions pour un champion», à «“Qui veut gagner des millions ?” pour une associatio­n » ou de se frotter aux épreuves de «Fort Boyard » : « C’est physique, mais ça ne me dérange pas, je suis habitué à faire du sport, au dépassemen­t de soi. Comme on dit : “Un esprit sain dans un corps sain”. »

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Paul El Kharrat, 21 ans, raconte son histoire dans Ma 153e victoire.

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