Des plats passent de la fiction à la réalité avec «Les Recettes des films du studio Ghibli»
Les éditions Ynnis publient le 18 novembre «Les Recettes des films du studio Ghibli». «20 Minutes» les a testées
Démoralisé par le reconfinement ? Deux choses peuvent à coup sûr remonter le moral. Faire la cuisine et voir un film du studio Ghibli, de Mon voisin Totoro à Kiki la petite sorcière, en passant par Le Voyage de Chihiro. Les éditions Ynnis ont eu la bonne idée d’allier les deux avec Les Recettes des films du studio Ghibli, de Minh-Tri Vo et Claire-France Thévenon, à commander en click and collect pour le recevoir à sa sortie le 18 novembre. Le studio d’animation japonais a toujours su mettre en valeur la nourriture que dévorent les personnages de ses films. Cet ouvrage, richement illustré d’appétissantes photos signées Apolline Cartier, donne faim rien qu’en le feuilletant. Il ne reste plus au cinéphile gastronome (ou l’inverse) qu’à essayer de reproduire les spécialités salées ou sucrées sorties des oeuvres d’Hayao Miyazaki, Goro Miyazaki, Isao Tahahata ou Hiroyuki Morita. Les recettes peuvent être relativement simples, comme le moelleux à la vanille du Royaume des chats, auquel 20 Minutes s’est essayé, ou largement plus complexes, à l’image du gâteau au chocolat de Kiki la petite sorcière, dont les clichés font saliver, mais qui a l’air fort complexe à réaliser. Les autrices de l’ouvrage ont eu la riche idée de mêler des plats typiquement japonais, tels les ramens de
Ponyo sur la falaise que dévore la petite-fille poisson – en mettant l’eau à la bouche du spectateur –, et des préparations internationales tout aussi succulentes, comme le «Croque qui hurle » issu du Château ambulant. Chacun des plats est replacé dans le contexte du film qui l’a inspiré, avec la photo du long-métrage et sa « reproduction » avec de véritables ingrédients. Evidemment, tout le monde n’aura pas sous la main des éperlans shishamo et des jujubes secs pour recréer le bento, panier-repas des écolières dans Mon voisin Totoro.
Il faudra aussi peut-être attendre la fin du confinement pour se procurer de quoi faire les brioches aux haricots rouges du Voyage de Chihiro. Mais les ingrédients des spaghettis bolognaise de Porco Rosso ou des hamburgers de Pompoko, plus classiques, sont facilement trouvables.
Les films du studio Ghibli ont fait découvrir et aimer le Japon à un public nombreux. Ce livre se révèle une excellente initiation à la cuisine japonaise. Le comble du chic serait de revoir les films en mangeant le plat qu’on a préparé.
Le gâteau au chocolat de «Kiki la petite sorcière» a l’air fort complexe à réaliser.