Vendée Globe
Les données météo sont les meilleures alliées des skippeurs
Elle fait la pluie et le beau temps pour les marins. Focalisons-nous sur la météo, paramètre crucial pour la flotte du Vendée Globe. C’est d’elle que découlent les choix stratégiques des skippeurs, chargés d’interpréter leurs fichiers numérisés indiquant la force et le sens du vent. Et ce avec l’aide d’un logiciel « qui va nous aider à trouver la bonne stratégie et aller explorer les meilleures routes possible selon ce qu’on recherche», nous explique Thomas Ruyant, qui a connu quelques difficultés lors de la course dernièrement (lire l’encadré). Ce dernier a pu donc répondre à certaines questions élémentaires.
Où faut-il aller pour avancer ? Le bénéfice de temps sur le court terme sera-t-il judicieux à long terme? Est-ce bien raisonnable d’aller au coeur d’un système dépressionnaire coriace à ses risques et périls? Sur cette dernière question, le skippeur sur LinkedOut est catégorique : «On n’est pas des têtes brûlées. Quand il y a 45 noeuds sur nos
Thomas Ruyant
Évidemment, et bien que le Vendée Globe soit une course d’un trimestre, on ne fait pas le break sur la concurrence en jouant constamment la prudence. «Il y a des moments où la prise de décision va permettre de creuser un écart très confortable et où il faut se mettre à attaquer pendant deux, trois jours, détaille JeanYves Bernot, météorologue réputé dans le milieu de la course au large. Et des moments où il va falloir se faire mal pour réaliser le break.»