L’Olympique de Marseille en mode rattrapage
L’OM accueille le MHSC ce mercredi soir
Avec la fin de la trêve hivernale, l’Olympique de Marseille doit se rattraper dès ce mercredi contre Montpellier (21 h), après deux défaites et un nul fin 2020. Janvier est aussi synonyme de mercato, une occasion d’ajuster l’effectif après les ratés de l’été : l’absence de recrutement d’un attaquant et d’un latéral. «On est sur beaucoup de dossiers à cause de ce qu’on n’a pas fait lors du dernier mercato », a reconnu André Villas-Boas, lundi. Plusieurs noms d’attaquants circulent, à commencer par celui de Naples, Arkadiusz Milik. En mauvais terme avec son club et en fin de contrat, il n’a pas joué depuis l’été. Si la somme de 5 millions a été évoquée, Naples serait plus gourmand et réclamerait 15 millions.
Une somme aussi évoquée pour Gaëtan Laborde, l’attaquant de Montpellier. Une rumeur balayée par l’animateur
Rolland Courbis : « C’est tout simplement impossible, Montpellier ne le lâchera pas et il ne voudra pas venir pour être la doublure de Benedetto. » Radonjitch, fin observateur de l’OM sur
Twitter, verrait d’un bon oeil l’arrivée d’Arkadiusz Milik. Mais pour lui l’essentiel est ailleurs. « Un attaquant, ça fait plus rêver qu’un arrière droit. Mais dans le jeu moderne, les latéraux sont des postes clés. Ce serait très bien de recruter Milik, mais si Sakai continue de centrer au troisième poteau et que Nagatomo ne monte pas, ça ne changera pas grand-chose », considère-t-il.
«Les limites» de l’enveloppe
La blessure de Jordan Amavi, toujours indisponible, a révélé la faiblesse de l’OM. Les noms de Fabien Centoze, du FC Metz, et plus récemment de Pol Lirola de la Fiorentina, ont été évoqués pour renforcer les couloirs Marseillais. Rolland Courbis considère que le club « a besoin de recruter sur les deux postes ». Mais avec une enveloppe estimée à 8 ou 10 millions d’euros, Pablo Longoria, le directeur sportif, va devoir faire des choix. Ils pourraient davantage concerner des départs que des arrivées. « On sait les limites qu’on a et la crise que tout le monde traverse», a rappelé André Villas-Boas.